l’espoir retrouvé des Vénézuéliens exilés à Paris

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En devenant le seul opposant crédible à Nicolas Maduro, Juan Guaido a ranimé l’espoir de Vénézuéliens de la diaspora, installés en France.

Par Audrey Delaporte Publié aujourd’hui à 12h28

Temps de Lecture 4 min.

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Sous les couleurs du drapeau vénézuélien, parés de casquettes et de tee-shirts à l’effigie du pays, les Vénézuéliens de la diaspora installés en France ont répondu à l’appel de Juan Guaido, président autoproclamé du pays depuis le 23 janvier, et fervent opposant à Nicolas Maduro.

A Paris, ce 12 février, ils étaient une centaine à s’être donné rendez-vous devant le mur de la paix, sur le Champ-de-Mars, dont Carlos*, un enseignant-chercheur franco-vénézuélien : « C’est le jour de la jeunesse au Venezuela et notre nouveau président a demandé au peuple de sortir pour demander l’arrivée de l’aide humanitaire internationale. »

Après avoir passé sa jeunesse au Venezuela, il s’est installé en France il y a vingt-cinq ans. Sa famille, elle, est restée au pays. Il était justement en voyage au Venezuela lorsque l’environnement politique a basculé en janvier : « Juan Guaido fait ce qu’on attend de lui, c’est quelqu’un de très courageux. Il a incarné l’espoir d’un peuple, je suis très impressionné. »

Lire le portrait : Juan Guaido, un homme pressé qui incarne le renouveau du Venezuela

Une diaspora largement acquise à l’opposition

Comme Carlos, ils sont nombreux dans la diaspora à voir en Juan Guaido l’espoir d’un changement radical et à le soutenir. Depuis qu’il s’est autoproclamé président le 23 janvier, il a multiplié les appels à manifester : le 2 février, ils étaient plus de trois cents à répondre à l’appel à Paris.

Il y a encore peu, Juan Guaido était pourtant un parfait inconnu pour de nombreux Vénézuéliens. A l’instar de Diego*, un musicien en exil à Paris depuis mai dernier :

« Je ne le connaissais pas avant son arrivée à la présidence de l’Assemblée nationale. Je le soutiens, je ne connais rien de sa politique, mais j’aime le fait qu’il fasse les choses rapidement. Cela ne fait qu’un mois et il a déjà commencé les donations, l’appel à l’aide humanitaire, et c’est ce dont le pays a besoin. »

A Paris, la majorité de la diaspora est acquise à l’opposition. Le groupe Facebook privé Venezolanos en Paris, qui comporte plus de 7 000 membres, offre un réel support pour s’organiser, relayer et discuter des nouvelles avancées de leur champion, Juan Guaido. Et le terme d’« autoproclamation » agite le groupe. Pour Maria*, « cela sous-entend que ce serait illégal. Or, il a agi selon la Constitution : les dernières élections étaient frauduleuses. C’était son devoir d’assurer la présidence en intérim et d’appeler à de nouvelles élections. »

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