Les vertus de l’euphorbes

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Les euphorbes doivent leur nom au médecin grec Euphorbus qui avait déjà constaté les usages thérapeutiques du latex de cette espèce. Celle dont le latex est le plus irritant, le plus thérapeutique, c’est l’Euphorbium resinifera, originaire du Maroc, une succulente dont la corpulence évoque plutôt le cactus, à la différence des graciles tiges de nos euphorbes européennes.

Des conjonctivites irritantes

L’Euphorbia helioscopia

L’Euphorbia helioscopia – source : spm

Les homéopathes ont l’habitude de manier des plantes toxiques, dont la toxicité a été diluée jusqu’à assurer toute sécurité à ses utilisateurs, mais dont les vertus médicinales ont été préservées et sublimées par le processus de dynamisation qui a accompagné cette dilution. L’Euphorbium resinifera a ainsi une action très efficace sur les affections irritantes des muqueuses, voire très irritantes, en particulier au niveau des yeux. Une conjonctivite douloureuse, piquante et coulante, sera soulagée par la prise de quelques granules d’Euphorbium resinifera (9CH), en dépannage, avant, bien sûr, de consulter un médecin si cela persiste.

En traitement de fond homéo

L’Euphorbium resinifera

L’Euphorbium resinifera – source : spm

Au-delà de cette utilisation rapide et utile dans l’immédiat, lors de sa consultation le médecin homéopathe appréciera si cette irritation gagne d’autres muqueuses (le coin de la bouche ou le pourtour des narines en particulier) et, surtout, si elle se manifeste aussi dans le comportement du patient.

Je garde le souvenir d’une adorable petite fille qui avait pris la fâcheuse habitude de perturber la sérénité de sa famille par son insatisfaction et son inquiétude permanentes, bruyantes et grincheuses, et dont les jolis yeux coulaient, grattaient, brûlaient très régulièrement malgré les applications répétées de collyres désinfectants et anti-inflammatoires. Deux doses d’Euphorbium resinifera sont venues à bout de ce problème et de sa récurrence. Qui plus est le comportement de la petite fille s’est considérablement adouci ; si bien que le papa, sceptique au départ sur mes capacités à résoudre le souci, puis surpris du résultat, est venu à mon cabinet pour m’en remercier. En dehors des atteintes des yeux, Euphorbium resinifera peut soigner plus largement des articulations enflammées et, pour peu qu’elles soient brûlantes, des toux spasmodiques, des éruptions d’érysipèle ou encore des inflammations de l’estomac et des intestins. D’aucuns ont évoqué son intérêt pour soulager certaines douleurs cancéreuses. Pour que ces prescriptions soient efficaces, il faut que le médecin ait aussi connaissance du comportement « enflammé » de la personne malade, dont l’anxiété quasi maniaque induit une sollicitation excessive et parfois trop exigeante de l’entourage.

Un message caché ?

La prescription homéopathique considère la personne dans son entièreté, les symptômes présentés par une partie du corps ne sont que l’expression d’un ressenti global, prenant son sens dans le vécu, le mode réactionnel et l’état général de la personne malade.

La présence importante des euphorbes dans nos chemins, dans les interstices des trottoirs de nos villes, dans les élégantes constructions végétales de nos parcs, outre qu’elles indiquent un probable surplus azoté, souvent indice de pollution, pourrait aussi nous renseigner sur la brûlante anxiété qu’elles personnifient dans (et pour) notre environnement.

Une herbe aux verrues

L’Euphorbium helioscopia, en plus de sa beauté décorative, peut être utilisée en herbe aux verrues, à l’instar de la chélidoine. En brisant entre les doigts sa tige cassante on extrait une goutte du suc blanc qui s’exprime et on l’applique sur la verrue pour l’aider à se résorber. On prendra bien garde de se laver les mains avant de les porter aux yeux ou au nez, pour éviter d’irriter ses muqueuses au contact du latex.

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