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D’abord rejetée par la France, la proposition du président du Conseil, Donald Tusk, une extension longue, jusqu’à un an, mais flexible, en permettant au Royaume-Uni de sortir de l’UE dès que ses forces politiques s’accordent, est en voie de s’imposer.
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Mercredi 10 avril, Bruxelles vivra de nouveau à l’heure du Brexit. Theresa May doit rencontrer ses vingt-sept homologues européens en fin d’après midi, pour tenter d’obtenir un nouveau report du divorce. En effet, la première ministre britannique n’est toujours pas parvenue, après trois tentatives, à faire approuver l’accord de sortie de l’Union européenne (UE) par les députés de la Chambre des communes ; et les négociations avec le camp travailliste pour un accord de compromis sur une union douanière traînant en longueur.
Le Brexit aurait dû avoir lieu initialement le 29 mars. Le 21 mars, Mme May avait déjà dû réclamer un report aux Vingt-Sept, pour éviter un « no deal » catastrophique. Les Européens lui avaient alors donné jusqu’au 12 avril, soit pour faire valider le traité du divorce, soit pour venir avec un « plan crédible » justifiant un report, cette fois, long de plusieurs mois.
Ce mercredi, la première ministre britannique se présentant à eux sans véritable « plan », ils ont théoriquement le choix entre trois scénarios. Avec, à cette heure, une préférence marquée pour la « flextension » : une extension longue – jusqu’à un an – mais flexible – le Royaume-Uni pouvant en sortir dès qu’un consensus national sur le Brexit aura émergé. Présentée le 5 avril par Donald Tusk, le président du Conseil européen, cette solution avait pourtant été qualifiée de « ballon d’essai maladroit » par l’entourage d’Emmanuel Macron.
- Un « no deal » le 12 avril quasiment exclu
Le 21 mars, le camp des « durs », qui comprend le président français, le premier ministre belge, Charles Michel, et le Luxembourgeois Xavier Bettel, mettait encore en garde Londres contre un risque de « no deal ». Ces derniers jours, le camp des modérés – Donald Tusk et Angela Merkel, la chancelière allemande – semble avoir nettement pris le dessus.
L’« UE ne prendra jamais la décision d’un “no deal”, a affirmé Michel Barnier, le négociateur en chef pour les Vingt-Sept, mardi 9 avril, ce sera un choix des Britanniques. »
Or, la Chambre des communes s’est prononcée à plusieurs reprises, clairement, contre un Brexit sans accord. « Etant donné le risque posé par un “no deal” pour les citoyens et les entreprises des deux côtés de la Manche, nous devons faire tout notre possible pour l’éviter », a insisté M. Tusk, mardi, dans sa lettre d’invitation aux vingt-sept dirigeants de l’UE. Un point de vue qui fait écho aux déclarations répétées de la chancelière allemande. Elle a assuré vouloir « travailler jusqu’à la dernière minute à éviter un “no deal” ».
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