les tactiques des républicains contre la procédure d’impeachment

0
99

[ad_1]

Le lieutenant-colonel Alexander Vindman, lors de son audition au Congrès, le 19 novembre.
Le lieutenant-colonel Alexander Vindman, lors de son audition au Congrès, le 19 novembre. Drew Angerer / AFP

« Monsieur Vindman, vous avez déclaré dans votre témoignage que vous ne connaissez pas le lanceur d’alerte. » « On dit lieutenant-colonel Vindman, s’il vous plaît. » L’échange entre le plus haut responsable républicain de la commission du renseignement, Devin Nunes (Californie), et le membre du Conseil à la sécurité nationale, Alexander Vindman, a été bref, mais il n’a échappé à personne. Mardi 19 novembre, les élus conservateurs étaient confrontés pour la première fois à des témoins directs de l’échange téléphonique qui vaut à Donald Trump une procédure de mise en accusation devant la Chambre des représentants.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Procédure de destitution de Trump : ce que l’on sait à la veille des auditions publiques

Le 25 juillet, le président des Etats-Unis avait en effet demandé une « faveur » à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky : l’ouverture d’enquêtes visant ses adversaires politiques qui constituent, selon les démocrates, un abus de pouvoir à des fins personnelles. Une diplomate venue du Parti républicain devenue conseillère du vice-président Mike Pence, Jennifer Williams, et le lieutenant-colonel ont raconté combien ils avaient trouvé l’échange « inhabituel » et « inapproprié ».

Alexander Vindman ayant alerté sa hiérarchie et estimé que le déséquilibre des forces entre les deux présidents transformait la « faveur » de Donald Trump en véritable « demande », c’est sur lui que se sont concentrées les attaques républicaines. Faute de pouvoir défendre un coup de fil « parfait » comme le clame le président, la tactique privilégiée par les élus du Grand Old Party, qui dénoncent uniformément la procédure lancée par les démocrates comme une « farce » et une « parodie », consiste pour l’instant à faire diversion, quand bien même elle implique de s’en prendre à un militaire venu en uniforme, un procédé assez inhabituel pour des républicains.

Loyauté et fiabilité mises en doute

Alexander Vindman a pu le mesurer pendant son audition. Sa loyauté et sa fiabilité ont été mises en doute, les républicains l’interrogeant notamment sur l’offre qui lui avait été faite par des proches du président Zelensky, de devenir ministre de la défense de l’Ukraine, son pays de naissance quitté à 3 ans. Le militaire a indiqué qu’il avait pris la proposition comme une plaisanterie mais qu’il avait néanmoins pris soin de la repousser formellement et d’en informer sa hiérarchie. Ce pilonnage a été accentué par la publication sur le compte Twitter de la Maison Blanche, en pleine audition, d’interrogation sur la capacité de « discernement » d’Alexander Vindman.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: