les sportifs et le prix de la division

0
164

[ad_1]

La réception des champions sportifs à la Maison Blanche, auparavant moment de communion nationale, est devenue le révélateur des antagonismes entretenus par Donald Trump.

LE MONDE
|
• Mis à jour le

|

Par

Donald Trump en compagnie du frappeur des Red Sox J.D. Martinez, à la Maison Blanche, le 9 mai.

Donald Trump recevait cette semaine les Red Sox. En renversant les Dodgers de Los Angeles, l’équipe de baseball de Boston avait remporté en 2018 les World Series qui contrairement à ce que le nom laisse entendre ne désignent que le championnat nord-américain. Un haut fait qui valait bien une grand-messe œcuménique à la Maison Blanche.

La réception de champions et de championnes est d’ordinaire pour un président comme pour son speechwriter un home run, autrement dit un coup gagnant. Les sportifs auréolés de leur gloire éphémère sont présentés à un public acquis à leur cause. Leur hôte fait peuple à peu de frais, même s’il n’entend pas grand-chose à la pratique concernée. La presse tombe uniformément en pâmoison. Et tout le monde est content.

Du moins c’était le cas avant Donald Trump. La même semaine, la légende du golf Tiger Woods est bien venue recevoir la plus haute distinction américaine pour un civil des mains de celui qui a pour habitude de tricher sur les greens, comme l’assure un livre publié par un spécialiste, Rick Reilly. Mais le jour de la réception des Red Sox, plusieurs figures de l’équipe se sont fait porter pâle. Comme lors de la venue des Patriots après leur nouvelle victoire au Super Bowl, en février, alors que les Golden State Warriors qui règnent sur la NBA ont carrément évité à deux reprises la Maison Blanche et un président jugé trop peu exemplaire.

Presque embarrassant

Jeudi 9 mai manquaient ainsi à l’appel Mookie Betts, distingué par tant de récompenses individuelles la saison dernière que ç’en fut presque embarrassant, David Price, décisif lors des phases finales, et Alex Cora, le manageur de la franchise. Ce dernier, né dans le territoire américain de Porto Rico, ne se voyait pas serrer la main d’un président qui traite régulièrement ses dirigeants de jean-foutre, et qui, le matin même, avait une nouvelle fois menti effrontément sur le montant de l’aide fédérale versée à l’île dévastée…

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: