les soutiens du président Michel Aoun défilent dans les rues

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Moins d’une semaine après la démission de Saad Hariri, les manifestants comptaient défendre le pouvoir en place, objet de très fortes contestations depuis deux semaines.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 12h36

Temps de Lecture 1 min.

La photo du président libanais, Michel Aoun, est brandie lors d’une manifestation de soutien près du palais présidentiel, dimanche 3 novembre dans la matinée.
La photo du président libanais, Michel Aoun, est brandie lors d’une manifestation de soutien près du palais présidentiel, dimanche 3 novembre dans la matinée. ANWAR AMRO / AFP

Des milliers de personnes ont participé dimanche 3 novembre, à un rassemblement près de Beyrouth en soutien au président, Michel Aoun, confronté depuis plus de deux semaines à un soulèvement populaire inédit contre l’ensemble de la classe dirigeante libanaise. Des manifestations contre le pouvoir sont, elles, prévues dans l’après-midi au cœur de la capitale.

A Baabda, petite ville située au sud-est de la capitale, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans la matinée sur la route menant au palais présidentiel, brandissant des drapeaux libanais et les étendards orange aux couleurs du parti de M. Aoun, le Courant patriotique libre (CPL).

Mardi, le premier ministre, Saad Hariri, a annoncé la démission de son gouvernement. Depuis, le Liban hésite entre retour à la normale et poursuite de la contestation. Vendredi 1er novembre, les banques ont rouvert leurs portes et la circulation a repris comme à l’accoutumée.

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« Le président n’est pas responsable »

Dimanche matin, pour la manifestation pro-Aoun, certains participants étaient vêtus en orange, d’autres brandissaient des portraits du président de 84 ans. « Nous sommes là, général ! On ne va pas te laisser tant qu’on sera vivant », pouvait-on lire sur une pancarte. D’autres encore ont défendu le bilan du chef de l’Etat, un ancien général qui a dirigé autrefois l’armée libanaise.

« Le général Aoun est un homme réformiste et sincère. Ce n’est ni un corrompu ni un voleur. Nous sommes là pour lui dire “on est avec toi et on restera avec toi quoi qu’il arrive” », a confié à l’Agence France-Presse une manifestante, Diana. « Il y a de la corruption au sein de l’Etat depuis trente ans, [mais] le président n’en est pas responsable, il essaye de lutter contre la corruption », a assuré la quadragénaire.

Les participants ont dénoncé les manifestants anti-pouvoir, qui réclament le départ du président Aoun, tout en disant qu’ils partageaient les demandes de la contestation — réformes et lutte contre la corruption — et que le chef de l’Etat était le seul qui pouvait les concrétiser. Avec ses alliés, notamment le mouvement chiite du Hezbollah, la formation de Michel Aoun domine le Parlement.

Les manifestations anti-pouvoir attendues à Beyrouth dimanche sont organisées sous le mot d’ordre « dimanche de l’unité ». Samedi soir, déjà, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Tripoli, la grande ville du Nord où la contestation ne faiblit pas. Le rassemblement a attiré des Libanais venus de tout le pays.

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