Les sages-femmes sont à l’honneur en ce 5 mai. Considéré comme l’un des plus beaux métiers du monde, le métier de sage-femme existe depuis la nuit des temps. Si auparavant ce métier était transmis de mère en fille, aujourd’hui au 21e siècle, il existe des formations dispensées dans des instituts d’études supérieures. Sarah Onno est allée à la rencontre de deux sages-femmes à vies totalement différentes qui font le même métier. 

À plaine Magnien, dans le sud de l’île, Soomatee Goodoorah, que tout le monde appelle OOTRA, a passé ces 20 dernières années à visiter des mères et des nouveaux nés pour leur prodiguer soins et conseils. Son métier de sage-femme, c’est sa mère qui le lui a appris. Au centre des sages-femmes à Ébène, Clair Israël, sage-femme opère dans un cadre totalement diffèrent. Au milieu du cocon douillet qu’elle a aménagé, celle qui compte vingt ans de métier, exerce pour le bien-être des femmes et des nouveaux nés. Le métier de sage-femme a, au fil des siècles, connu une évolution fulgurante. De nos jours, pour devenir sage-femme, des femmes, et même des hommes entament des études en ce sens.