les revenus et patrimoines des futurs commissaires au grill des parlementaires

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La commission des affaires juridiques a réclamé des informations complémentaires pour dix des vingt-six futurs membres de l’équipe de la présidente de la Commission.

Par Publié aujourd’hui à 23h37

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Sur le papier, c’est une question de procédure, technique. En réalité, c’est un sujet très politique qui se joue, ces jours-ci, dans la manière dont la Commission des affaires juridiques (JURI) du Parlement européen entend statuer sur les déclarations d’intérêt des futurs membres de l’équipe de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Une nouvelle prérogative, qui laisse peu de champ aux eurodéputés concernés, mais dont ils comptent bien faire usage.

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La Commission JURI, comme on l’appelle dans la sphère bruxelloise, doit se réunir mercredi 25 et jeudi 26 septembre après une première session jeudi dernier. Elle va se prononcer avant que les auditions des commissaires pressentis par les parlementaires ne commencent, le 30 septembre. Un laps de temps très court donc, d’autant que les déclarations d’intérêt ne lui sont parvenues qu’à peine quelques jours avant le début de ses travaux. « Sans nous donner les moyens ni le temps nécessaire, le Parlement nous demande de tamponner les papiers. Pourtant des liens financiers avec des lobbies pétroliers et financiers existent », a ainsi tweeté l’eurodéputée française (La France insoumise, LFI) Manon Aubry jeudi.

A l’issue de leur première réunion, les eurodéputés de la commission des affaires juridiques ont demandé des informations complémentaires pour dix des vingt-six candidats : l’Espagnol Josep Borell, pressenti pour être le haut représentant, c’est-à-dire le ministre des affaires étrangères de la Commission, la Portugaise Elisa Ferreira (cohésion et réformes), le Polonais Janusz Wojciechowski (agriculture), la Française Sylvie Goulard (marché intérieur), le Belge Didier Reynders (justice), la Chypriote Stella Kyriakides (santé), la Roumaine Rovana Plumb (transport), le Lituanien Virginijus Sinkevicius (environnement et océans), la Tchèque Virginijus Sinkevicius (valeurs et transparence) et l’Autrichien Johannes Hahn (budget et administration).

Des informations limitées aux informations sur les déclarations d’intérêt

En réalité, dans la plupart des cas, les eurodéputés ont posé des questions qui n’étaient pas forcément celles sur lesquelles ils souhaitaient avoir des explications. Car la procédure européenne pose des limites très strictes aux questions qu’ils sont en droit de poser. « Ils ne peuvent demander des informations que sur ce qui figure dans les déclarations d’intérêt, s’ils les jugent incomplètes ou contradictoires avec des déclarations qui auraient été faites antérieurement », explique-t-on au Parlement européen.

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