les raisons du trop-plein démocrate pour l’investiture présidentielle

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Après l’annonce de l’inscription du maire de New York, Bill de Blasio, le nombre de candidats démocrates s’élève à vingt-trois, un record.

Par Gilles Paris Publié aujourd’hui à 17h56, mis à jour à 18h11

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Le maire de New York, Bill de Blasio, le 16 mai à New York.
Le maire de New York, Bill de Blasio, le 16 mai à New York. Craig Ruttle / AP

Le record républicain de 2015 (dix-sept candidats) est battu depuis longtemps. Cette semaine, deux nouvelles figures démocrates se sont ajoutées à une course à l’investiture pour la présidentielle de 2020 qui en compte désormais vingt-trois. Steve Bullock, gouverneur d’un Etat conservateur, le Montana, et surtout Bill de Blasio, le maire de New York, sont deux élus aguerris, parvenus l’un comme l’autre aux responsabilités en 2013. Ils devraient pourtant, comme bien d’autres, éprouver les pires difficultés à exister dans cette compétition compte tenu d’un embouteillage sans précédent.

Trois raisons peuvent l’expliquer. Tout d’abord l’absence d’une figure dominante comparable à celle d’Hillary Clinton en 2016 comme en 2008. Certes, l’ancien vice-président Joe Biden, qui s’est déclaré tardivement en avril, a réussi un début de campagne qui l’a propulsé largement devant ses rivaux en termes d’intentions de vote. Cette avance, pourtant, n’est pas considérée comme irrémédiable. Entré en politique il y a plus de quatre décennies, identifié à un centrisme jugé démobilisateur, l’ancien sénateur du Delaware n’est pas sans faiblesses que ses rivaux comptent bien exploiter.

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Alors que la majorité des derniers présidents sortants a été réélue sans coup férir, parfois même plus largement que pour leur premier mandat (Ronald Reagan, Bill Clinton et George W. Bush), Donald Trump est jugé ensuite plus menacé du fait de la singularité de sa présidence, en dépit d’une économie florissante. De nombreux sondages mettent en évidence qu’une majorité de personnes interrogées est hostile à ce qu’il obtienne un second mandat, et il est en difficulté dans de nombreux duels contre des candidats démocrates potentiels même si ces mesures n’ont aucune valeur prédictive à seize mois du scrutin.

Motivations des candidats

Neuf ans après la suppression controversée des plafonds de campagne longtemps perçue comme favorable à une oligarchie politico-économique, la démocratisation de la collecte de fonds, via les réseaux sociaux, permet enfin à des candidats peu connus de se passer des grands donateurs, remplacés par des légions de petits contributeurs. Le sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders, en avait fait la preuve lors des primaires démocrates en 2016 et son exemple a fait école depuis.

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L’exposition que permet une candidature à l’investiture présidentielle interroge sur les motivations d’un certain nombre de candidats. Le précédent républicain de 2016 montre que les premiers à renoncer se sont souvent recyclés sur le marché des talk-shows politiques des grandes chaînes, ou bien ont intégré l’administration Trump à des postes de secrétaires (ministres). Une partie des démocrates déjà déclarés est identifiée à une cause presque unique : la condition des femmes pour la sénatrice de l’Etat de New York Kirsten Gillibrand, l’encadrement des armes à feu pour le jeune représentant de Californie Eric Swalwell, ou l’environnement pour le gouverneur de l’Etat de Washington, Jay Inslee.

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