Les racines de la politique iranienne de Donald Trump

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Donald Trump, lors de sa visite sur la base aérienne américaine  Aïn Al-Assad,  en Irak, en décembre 2018.
Donald Trump, lors de sa visite sur la base aérienne américaine  Aïn Al-Assad,  en Irak, en décembre 2018. Jonathan Ernst / REUTERS

La pratique du pouvoir singulière de Donald Trump a souvent nourri le procès en inconstance. Sa gestion du dossier iranien, ces dernières semaines, a alimenté les critiques au sujet des contradictions entre sa volonté assumée de retirer les Etats-Unis du Moyen-Orient et le risque d’être pris au piège d’une spirale incontrôlable de ripostes et de représailles.

Ce président versatile, capable en moins d’un an de menacer de destruction la Corée du Nord, puis de couvrir d’éloges son dirigeant, Kim Jong-un, fait pourtant preuve d’une indéniable continuité sur l’Iran. Il a méthodiquement préparé le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, conclu par son prédécesseur démocrate, Barack Obama, en 2015, avant de mettre en place une impitoyable politique de « pression maximale ».

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Cette dernière est destinée à mettre à genoux l’économie iranienne et à contraindre le régime à accepter un diktat américain : des contraintes encore plus sévères sur le nucléaire et sur le programme balistique iraniens et une réduction drastique de l’influence régionale iranienne. Téhéran a gagné celle-ci principalement à la suite de décisions des Etats-Unis, de l’invasion de l’Irak, en 2003, à la non-intervention en Syrie, dix ans plus tard.

Un entretien de 1980

La fidélité de Donald Trump à des idées simples a souvent été illustrée par une publicité de campagne, datant de 1987, alors qu’il songeait, pour la première fois, à une candidature présidentielle. Elle contient des thèmes sur lesquels l’homme d’affaires, devenu président, ne cesse de revenir, dont « le manque de respect pour les Etats-Unis » témoigné par de nombreux pays, y compris de la part d’obligés de Washington, qui abuseraient de sa protection et de sa générosité supposée.

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A la suite des historiens Brendan Simms et Charlie Laderman, auteurs d’un livre sur les origines de la vision du monde du président, Thomas Wright, directeur du programme Etats-Unis – Europe de la Brookings Institution, un cercle de réflexion de Washington, a exhumé un autre élément témoin de la vision trumpienne à propos de l’Iran, dans un article stimulant publié le 7 janvier. Elle est tirée d’un entretien, accordé le 6 octobre 1980, par celui qui était alors un jeune promoteur immobilier flamboyant de 34 ans, non pas à un spécialiste des relations internationales, mais à une reine des potins mondains, Rona Barrett, qui officiait sur la chaîne NBC.

« Un pays qui devrait obtenir le respect »

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