Les psychologues affirment que nous restons coincés à l’âge où nous recevions le moins d’amour

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À mesure que nous avançons dans la vie, nous réalisons à quel point notre enfance a joué un rôle dans notre développement et notre construction affective. Notre estime personnelle et la qualité de nos relations sont souvent en jeu, car nous restons généralement coincés à l’âge où nous recevions le moins d’amour.

Peu importe notre âge actuel, notre vision de la vie et notre manière d’agir au quotidien sont inconsciemment dictées par nos manques et nos carences affectives. Afin de les combler ou en restant dans un schéma identique, nous restons dans un processus malsain. En effet, au lieu de les soigner réellement, nous les cachons, nous les colmatons mais nous ne nous en libérons pas. Il convient donc de bien comprendre ce que sont les carences affectives et comment nous en libérer, pour avancer et être heureux.

Les carences affectives

Durant l’enfance, et à mesure que nous nous développons, nous recherchons plus ou moins d’attention, d’amour, de protection, de soutien et d’affection de la part de nos figures d’attachement (parents, aînés responsables, entourage proche). En effet, c’est durant l’enfance que se crée la sécurité affective, une base solide permettant de se développer et de mieux appréhender les relations avec autrui. Or, en cas de manque (mais aussi de surprotection), il est possible de souffrir de carences affectives. Ces dernières provoquent une souffrance, un manque de confiance en soi, une culpabilité voire une sensation de solitude et de déprime. Ainsi, un besoin impérial de combler ce manque (ou de retrouver cette surprotection) va apparaître et les relations seront déséquilibrées, dans la mesure où la personne en souffrance en attendra beaucoup de l’autre, voire plus que ce que ce dernier est capable d’offrir.

À noter qu’en plus d’affecter le psychique et le relationnel, les carences affectives altèrent le développement physique. Selon une étude, un retard de croissance est visible chez les personnes émotionnellement défavorisées. Ces dernières sont plus petites (entre 5 à 13 cm de moins) et ont un faible poids (entre 4,77kg à 7,04kg de moins).

Comme l’explique Dr Daniel Dufour, médecin et conférencier, dans un article du Figaro :

« Ce n’est pas le manque d’amour qui fait souffrir (…) Mais le fait de s’être senti non aimé. »

Et cette sensation impacte inévitablement l’amour que l’on se porte à soi-même, menant à des comportements malsains et à la nécessité d’une reconstruction intérieure.

Se libérer de ces carences

Bien que les carences affectives soient majoritairement causées par les parents, il est de bon ton de rappeler qu’aucun parent n’est parfait et qu’il est également du devoir de l’adulte de soigner l’enfant intérieur en souffrance. En effet, de la même manière que les parents doivent apprendre et transmettre les bonnes émotions à un enfant en développement, ce dernier ne peut pas toujours tout recevoir de leur part, au risque de ne jamais chercher à (et vouloir) progresser.

Et ce déclic, ainsi que l’acceptation d’un manque d’amour durant l’enfance, sont les clés nécessaires pour se libérer des carences affectives. D’après Jean-Claude Liauder, psychanalyste, et toujours pour Le Figaro :

« À un moment, il faut accepter d’avoir manqué d’amour (…) Si l’on n’ose pas plonger dans cette difficulté, certains évènements de la vie risquent d’y ramener : une rupture, un licenciement et l’on s’effondre car on n’avait aucun socle. »

Il conseille alors de se faire aider par une psychothérapie. Par ailleurs, pour sortir de la dépendance affective, Valérie Grumelin, psychologue et psychothérapeute, ajoute qu’il faut arrêter de croire que l’amour est le meilleur remède à ces carences et qu’il est nécessaire d’accepter cette situation afin de s’aimer et d’être capable d’aimer.



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