« Les protestataires ne veulent pas reproduire un scénario à l’égyptienne » – JeuneAfrique.com

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Alors que la contestation au régime Bouteflika est souvent qualifiée d’inédite, l’universitaire Nedjib Sidi Moussa replace le mouvement actuel dans une perspective historique, analysant notamment les différents symboles et figures repris au cours des manifestations. Entretien.

Nedjib Sidi Moussa est docteur en sciences politiques à l’Université Panthéon-Sorbonne, à Paris. Né en 1982 à Valenciennes dans une famille de réfugiés messalistes et engagé à gauche, il a récemment publié Algérie, une autre histoire de l’indépendance. Trajectoires révolutionnaires des partisans de Messali Hadj. Un sujet qui prend une résonance particulière dans le contexte actuel, alors que des manifestants sont descendus dans les rues avec des portraits de l’un des pères fondateurs du nationalisme algérien, dont les partisans furent mis en minorité par un Front de libération nationale (FLN) devenu hégémonique.

Le 11 mars, Nedjib Sidi Moussa a publié une tribune co-signée avec l’historien algérien et ex-membre du FLN Mohammed Harbi, intitulée « L’Algérie est au bord de l’éclosion ». « Contrairement à l’idée selon laquelle les Algériennes et les Algériens se seraient réveillés le 22 février, les événements en cours sont en réalité le fruit d’un long processus nourri du combat des forces les plus déterminées et payé par elles au prix fort », écrivent les auteurs.


>>> À LIRE – [Tribune] Quand les Algériens s’éveillent


Dans cette interview, Sidi Moussa développe cette pensée, en reliant notamment histoire et actualité par le prisme de la mémoire.



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JeuneAfrique

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