les « petits » candidats donnent de la voix, le centre se réveille

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L’ancien vice-président Joe Biden, toujours en tête des sondages, a fait à nouveau l’objet de nombreuses attaques de ses rivaux.

Par Publié aujourd’hui à 06h26

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Andrew Yang (à gauche), Julian Castro (à droite), écoutent Beto O'Rourke, lors du troisième débat démocrate, à Houston, le 12 septembre.
Andrew Yang (à gauche), Julian Castro (à droite), écoutent Beto O’Rourke, lors du troisième débat démocrate, à Houston, le 12 septembre. DAVID J. PHILLIP / AP

Pour la première fois, tous les candidats à l’investiture démocrate pour la présidentielle de 2020 ayant répondu aux critères de sélection pour les débats ont partagé la même scène dans une université de Houston, au Texas, jeudi 12 septembre. Placé au centre par son statut de favori dans les intentions de vote, l’ancien vice-président Joe Biden, était encadré par les deux candidats les plus à gauche, le sénateur du Vermont Bernie Sanders, pénalisé ce soir-là par une voix éraillée, et la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, une redoutable débatteuse.

Comme au cours des deux premiers exercices, Joe Biden, 76 ans, a subi le plus grand nombre de piques et, comme à son habitude, il a souvent bredouillé ses réponses, même s’il a su faire preuve au début des échanges d’une énergie qui s’est progressivement émoussée. L’ancien secrétaire au logement Julian Castro, qualifié d’extrême justesse, a brisé un tabou en l’attaquant par allusion sur son âge. « Avez-vous déjà oublié ce que vous avez dit il y a deux minutes ? », a-t-il répété dans le vide, Joe Biden choisissant d’ignorer l’affront. Un coup bas peu apprécié dans la salle.

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Le trio des candidats de tête n’a pourtant pas marqué une soirée qui a été au contraire l’occasion, pour une partie des postulants les plus distancés, d’échapper à l’anonymat. La sénatrice du Minnesota Amy Klobuchar, à la peine depuis sa déclaration de candidature, a ravivé ses galons de pragmatique en pointant le coût exorbitant selon elle du système de santé universel défendu par le sénateur du Vermont. « Bernie a écrit le projet de loi, et moi je l’ai lu, a-t-elle lancé, ce n’est pas quelque chose d’audacieux [bold] mais de mauvais [bad]. »

« Bien sûr qu’on va prendre votre AR-15, votre AK-47 ! »

Ancien élu d’El Paso, la ville frontière du Texas frappée par une fusillade de masse en août, l’ancien représentant Beto O’Rourke a retrouvé la passion qui semblait l’avoir fui au cours des deux premiers débats. Prônant l’audace en matière de contrôle des armes, il s’est déclaré crânement en faveur d’une confiscation des armes de guerre après avoir détaillé les blessures qu’elles pouvaient infliger. « Bien sûr qu’on va prendre votre AR-15, votre AK-47 ! », a-t-il promis en pointant du doigt les armes semi-automatiques les plus utilisées dans ces fusillades.

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