Les Pays-Bas abattent des visons contaminés par le SARS-CoV-2

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Des carcasses de visons sont rassemblées après un abattage effectué dans un élevage néerlandais où plusieurs animaux ont été infectés par le SARS-CoV-2.

Ferme après ferme, les autorités sanitaires néerlandaises procèdent, depuis le 5 juin et pour une dizaine de jours, à l’abattage de plusieurs milliers de visons, dont une partie a été infectée par le SARS-CoV-2. Une décision prise en dépit des protestations des associations de protection animale, qui appelaient à isoler strictement les animaux malades plutôt que de tuer toutes les bêtes, et qui provoque la perte d’une saison de travail dans ces élevages.

Tandis que l’épidémie de Covid-19 décroît aux Pays-Bas, la présence persistante du virus parmi ces animaux faisait craindre un rebond possible dans la population, les autorités estimant que deux personnes ont pu être contaminées par des mustélidés.

Présence du virus dans plusieurs élevages

Courant mai, des vétérinaires et éleveurs observent des pneumonies suspectes et une mortalité accrue dans certains élevages situés dans le sud-est des Pays-Bas, une des zones les plus touchées par le Covid-19. Le 19 mai, la présence du virus est confirmée dans trois élevages et des mesures sanitaires y sont décrétées. Le 28 mai, après la découverte d’une quatrième ferme infectée, elles sont étendues à toutes les visonnières néerlandaises : plus aucun transport d’animaux n’est autorisé et un dépistage obligatoire est lancé. Mais entre-temps, le virus a pu circuler plusieurs semaines dans ces milieux confinés à forte densité. Au 10 juin, treize élevages étaient concernés, selon le ministère de l’agriculture.

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Aux Pays-Bas, les élevages de visons vivent leurs dernières heures. Après des années de campagne contre le secteur de la fourrure, le pays a décidé en 2013 d’interdire toute nouvelle installation et de faire cesser l’activité des visonnières existantes d’ici à 2024. Erwin Vermeulen, de l’association Animal Rights, qui a tenté en vain de faire annuler en justice la décision d’abattage, déplore les conditions dans ces élevages. « Les visons vivent dans des cages grillagées, les uns sur les autres, alors que ce sont des animaux solitaires. » Avec la fin programmée de cette activité, plus aucun investissement n’a été réalisé ces dernières années dans les installations.

Le virus est apparu au printemps aux Pays-Bas, au moment où les visons mettent bas et les fermes se densifient. « L’élevage de visons est saisonnier, poursuit Erwin Vermeulen. En mars-avril, le pays comptait 800 000 femelles gestantes, qui ont donné naissance depuis à 5 ou 6 petits chacune. Ce sont désormais 4 à 5 millions d’animaux qui vivent dans les élevages. »

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