les miniers retiennent leur souffle en attendant la nomination du gouvernement – JeuneAfrique.com

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Six mois après l’élection présidentielle, le secteur extractif n’a toujours pas d’interlocuteur. L’entrée en vigueur du nouveau code minier, qui doit redonner plus de pouvoir à l’état, est ralentie. Dans l’incertitude, les investisseurs gèlent leurs projets.


Six mois après l’élection de Félix Tshisekedi à la tête du pays, les Congolais attendaient toujours, le 18 juillet, la désignation d’un gouvernement à Kinshasa. En dépit de la nomination, le 23 mai, de Sylvestre Ilunga Ilunkamba comme Premier ministre, les négociations s’éternisent entre les deux composantes de l’alliance au pouvoir, le Cap pour le changement (Cach, pro-Tshisekedi) et le Front commun pour le Congo (FCC, pro-Kabila). Et les postes faisant l’objet des tractations les plus intenses sont sans conteste ceux touchant au secteur minier, pilier de l’économie congolaise, qui représente selon les années de 80 % à 95 % des exportations du pays.

Il s’agit de remplacer Martin Kabwelulu, qui fut douze années durant l’indéboulonnable ministre des Mines, mais aussi de trouver un nouveau ministre du Portefeuille, qui gère les participations de l’État dans les sociétés minières. Entre-temps, l’intérim sur les dossiers miniers est assuré par Henri Yav Mulang, le ministre des Finances. On attend aussi la nomination des dirigeants des sociétés extractives à capitaux publics, notamment de la Générale des carrières et des mines (Gécamines), qui règne en maître sur le sous-sol de l’ex-Katanga (aujourd’hui divisé en quatre nouvelles provinces).



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JeuneAfrique

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