les mesures de confinement s’étendent en Chine

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Des volontaires sur un barrage routier dans le village de Hangzhou, dans la province du Zhejiang, àl’est de la Chine, lundi 3 février.
Des volontaires sur un barrage routier dans le village de Hangzhou, dans la province du Zhejiang, àl’est de la Chine, lundi 3 février. CHINATOPIX via AP

Les mesures draconiennes pour contrôler l’expansion du coronavirus 2019-nCoV s’étendent en Chine, alors que celui-ci a contaminé presque 25 000 personnes et causé plus de 490 décès. Si le Hubei reste l’épicentre de la crise, les autres régions s’inquiètent de la fin des congés du Nouvel An lunaire, prolongés jusqu’au 9 février, et prennent des mesures pour contrôler les retours de cette période au cours de laquelle des centaines de millions de Chinois se déplacent.

Mardi 4 février, trois villes du Zhejiang, la province située au sud de Shanghaï, Taizhou (6 millions d’habitants) et une partie de Hangzhou (10 millions d’habitants), célèbre pour abriter le siège d’Alibaba, et de Ningbo (8 millions d’habitants) ont à leur tour pris des dispositions drastiques. Si le détail peut varier d’une ville à l’autre, il s’agit à chaque fois de limiter la circulation des habitants et les entrées dans la ville.

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Comme Hangzhou est située à moins de 200 kilomètres au sud de Shanghaï, beaucoup s’interrogent sur ces mesures : sont-elles également destinées à prévenir une extension de l’épidémie dans la deuxième ville du pays ? Depuis le 1er février, Wenzhou (3 millions d’habitants) avait aussi pris des restrictions comparables. Le maire de Wenzhou, Yao Gaoyun, a indiqué lors d’une interview télévisée que son objectif était que « les habitants ne sortent pas de chez eux durant une semaine ».

Passage barré par des bambous

D’après l’édile de cette ville située dans le sud du Zhejiang, connue pour ses églises et son tissu de petites entreprises, plus de 170 000 habitants de l’agglomération travaillent dans le Hubei, l’épicentre de l’épidémie, et ont potentiellement ramené le virus avec eux en rentrant passer le Nouvel An dans leur famille. Mardi matin, la ville dénombrait 364 cas du nouveau coronavirus, ce qui en fait la ville la plus infectée en dehors du Hubei.

Conséquence : depuis trois nuits, Jos Van der Broek dort dans son restaurant, sur quatre chaises accolées les unes aux autres. « Mais je suis toujours positif », précise ce Néerlandais de 49 ans. Installé à Wenzhou depuis neuf ans, il ne peut plus rentrer dans le village situé à quinze minutes du centre, où il habite. Autour de Wenzhou, les districts, les villages, les résidences se barricadent progressivement. Dans le petit village de Jos Van der Broek, situé sur l’île de Qidu, au milieu du fleuve Ou, au nord de la ville, les habitants ont coupé les routes, ne laissant qu’un passage barré par des bambous et gardé par plusieurs personnes en permanence.

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