les libéraux en tête des législatives, nette percée de l’extrême droite

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Le parti d’extrême droite EKRA progresse très sensiblement, 19, contre sept dans le parlement sortant.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 22h23, mis à jour à 22h23

Temps de Lecture 1 min.

Le principal parti libéral estonien, la Réforme, est pratiquement assuré de remporter les législatives estoniennes, dimanche 3 mars. Selon des résultats partiels portant sur 420 des 451 bureaux de vote, la formation politique remporte près de 30 % des suffrages. D’après la commission électorale, ce parti pourrait ainsi obtenir, si ces résultats se confirmaient, 35 des 101 sièges que compte le parlement, soit cinq de plus que dans la chambre sortante.

Le Centre du premier ministre sortant, Juri Ratas, arrivé deuxième, pourrait remporter 25 sièges (-2). Mais les libéraux ne sont pas les seuls gagnants de ce scrutin. La formation d’extrême droite eurosceptique EKRE parvient à plus que doubler son score d’il y a quatre ans et obtient 17,7 % des suffrages. Un score qui lui permettre de remporter 19 sièges, contre sept dans le parlement sortant.

Mais l’entrée dans une coalition gouvernementale du parti paraît improbable, faute de partenaires. L’un des principaux dirigeants de la Réforme, Kristen Michal, a déclaré, à la télévision publique ERR, que sa formation semblait aller vers la victoire et exclu une coalition avec EKRE.

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Coalition complexe

Les recettes du parti d’extrême-droite ne diffèrent pas fondamentalement de celles de ses homologues sur le continent : rejet du multiculturalisme, des élites, des droits des homosexuels… Nuance de taille, EKRE se veut très antirusse et propose de porter les dépenses liées à la défense à 2,6 % du PIB. La question est sensible à l’intérieur du pays où – héritage de l’époque soviétique – près du quart de la population est russophone. La proposition d’EKRE de limiter drastiquement l’activité des écoles russes a d’ailleurs été l’un des rares sujets de friction d’une campagne terne.

Le Centre et la Réforme, des adversaires traditionnels, ont alterné au pouvoir et même gouverné parfois ensemble depuis que l’Estonie s’est affranchie de l’emprise soviétique, il y a plus d’un quart de siècle. Mais une alliance entre le Centre et la Réforme semble à exclure cette fois. « Ce ne sera pas le premier choix » de la Réforme, a dit M. Michal, écartant cette option, à moins qu’elle ne devienne « inévitable ». Reste qu’avec cinq formations au parlement, la mise en place d’une coalition risque de s’avérer complexe.

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