les Italiens autorisés à se déplacer dans tout le pays sans restrictions

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A partir du 3 juin, tous les Italiens, sans exception, retrouveront le droit de sortir des frontières de leur région de résidence. L’annonce a été faite en fin de soirée, vendredi 29 mai, depuis le comité de pilotage de la crise du coronavirus, installé au ministère de la santé. Pour des millions d’Italiens, cette nouvelle est une libération : elle signifie la possibilité de rejoindre leurs résidences secondaires. C’en sera fini, également, de l’autocertification, qui restait obligatoire pour toute sortie des frontières régionales…

Ce n’est pas le retour à la normale, bien sûr, et les consignes de distanciation physique restent martelées avec insistance. Mais cette fois-ci, la parenthèse du confinement, commencé le 8 mars dans le nord du pays et progressivement généralisé, semble bien se refermer.

Quelques heures plus tôt, chiffres à l’appui, l’Institut supérieur de santé venait d’assurer que « pour le moment, il n’y a en Italie aucune situation critique concernant l’épidémie de Covid-19 ». Dès lors, la décision gouvernementale paraissait couler de source, comme la conséquence logique d’un déconfinement qui, depuis son commencement, le 4 mai, n’a provoqué aucun redémarrage de l’épidémie.

Exigences inacceptables

Pourtant, elle a été précédée par plusieurs jours de très violentes polémiques, causées par la réticence de plusieurs régions du sud du pays à accueillir des ressortissants du Nord, particulièrement de la Lombardie où le virus circule toujours. En première ligne, le président de la région autonome de Sardaigne, Christian Solinas (soutenu par l’ensemble des forces de droite), qui réclamait encore il y a quelques jours un « certificat d’immunité » pour les arrivants sur son île, et se contente désormais de demander la présentation d’un test négatif. Des exigences qui paraissent inacceptables à plusieurs élus locaux du Nord, dont le maire de Milan, Giuseppe Sala : « Je parle en tant que citoyen avant de m’exprimer comme maire : à l’avenir, quand je déciderai où aller en week-end ou en vacances, je m’en souviendrai… »

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Sur le plan sanitaire, la situation semble en effet sous contrôle. Plus que le nombre quotidien de morts (87 décès selon le bulletin de la protection civile du 29 mai), qui est la conséquence de contaminations remontant à plus de trois semaines en moyenne, ou même le nombre de patients en soins intensifs, qui est descendu sous les 500, contre plus de 4 000 au plus fort de la crise, c’est le nombre de nouveaux cas qui est scruté avec attention depuis le début des mesures de déconfinement. Celui-ci continue de baisser lentement mais sûrement et ne laisse présager aucune deuxième vague même naissante, alors même que le nombre de tests réalisés ne cesse d’augmenter.

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