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Alors que les rebelles yéménites houthis ont revendiqué l’attaque qui a frappé samedi des installations pétrolières en Arabie saoudite, les États-Unis ont expressément pointé du doigt l’Iran. Des questions demeurent notamment quant à l’origine de l’opération et les moyens employés.
Très vite, l’attaque qui a visé un centre de traitement du brut à Abqaiq et le champ pétrolier de Khurais, l’un des plus importants gisements dans le pays, a été revendiqué par les Houthis yéménites, par la voix de leur porte-parole militaire Yahya Saree. Elles auraient été menées grâce à une dizaine de drones, et à la coopération de complices sur le territoire saoudien. « Nous avons le droit de répondre, en représailles, aux bombardements visant nos civils depuis cinq ans. (…) Nos opérations à venir seront plus douloureuses encore, tant que le régime saoudien poursuivra son agression et son blocus », a-t-il mis en garde.
Les Houthis, qui combattent depuis 2014 la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, ont démontré à de maintes reprises leur capacité à s’attaquer à des cibles lointaines et a priori bien protégées. En 2018, le groupe avait ainsi lancé plusieurs missiles sur le territoire saoudien, dont beaucoup avaient été interceptés par la défense anti-aérienne du royaume, dotée notamment du système américain Patriot.
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