Les Européens se défient de Boris Johnson et du Brexit

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Selon une étude de Kantar réalisée dans six pays, les Européens redoutent les effets négatifs sur leur propre pays d’un Brexit sans accord.

Par Publié aujourd’hui à 06h50

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Boris Johnson, au congrès annuel du parti conservateur, à Manchester, le 2 octobre.
Boris Johnson, au congrès annuel du parti conservateur, à Manchester, le 2 octobre. OLI SCARFF / AFP

Boris Johnson va avoir fort à faire pour convaincre les Européens de sa bonne foi. Tandis que le premier ministre britannique espère arracher un accord avec les Vingt-Sept dans les prochains jours, son image est déplorable hors de son pays, à en croire une vaste enquête d’opinion sur le Brexit menée par l’institut Kantar, et publiée mardi 8 octobre.

D’après l’étude réalisée courant septembre dans six Etats – France, Allemagne, Pays-Bas, Irlande, Espagne et Pologne –, entre 5 % et 9 % seulement des sondés font « confiance » au dirigeant tory « pour aboutir à une solution satisfaisante avant le 31 octobre ».

Son rôle dans les négociations en cours est largement perçu comme négatif, et ils sont même 70 % en Allemagne, 55 % en Espagne ou 45 % en France à ne pas lui faire confiance. Le reste des personnes interrogées ne sachant pas trop quoi penser d’un dirigeant au pouvoir depuis à peine deux mois, qui n’a eu de cesse de promettre un Brexit « do or die » (« marche ou crève ») pour le 31 octobre.

Sur le papier, c’est l’incertitude, plus encore que l’inquiétude, qui domine sur le continent quant à l’issue du Brexit

Le Brexit a donc beau être imminent sur le papier, c’est l’incertitude, plus encore que l’inquiétude, qui domine sur le continent quant à l’issue du divorce engagé depuis trois ans entre le Royaume-Uni et ses voisins.

Dans un pays comme la France par exemple, 30 % des sondés sont d’avis que les Britanniques vont quitter l’Union européenne (UE) sans accord négocié à l’amiable à la date du 31 octobre, 16 % avec un accord. Mais 29 % considèrent que rien ne se passera à cette échéance et 25 % ne savent pas quoi en penser. En Allemagne, moins de quatre personnes sur dix misent sur une sortie, avec ou sans accord, d’ici à trois semaines, contre 49 % qui prévoient un maintien dans l’UE au-delà de la date fatidique.

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Temps de trancher

D’ici là, chefs d’Etat et de gouvernement européens devraient tenter de se mettre d’accord sur un éventuel compromis à l’amiable, lors du Conseil européen des 17 et 18 octobre. Faute de quoi, le premier ministre pourra solliciter un nouveau délai au 31 janvier 2020, comme l’y contraint une loi votée au Parlement britannique début septembre.

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