les étudiants chinois affluent dans les universités britanniques

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A court de fonds, les établissements du Royaume-Uni, tentent de tirer profit de la manne étrangère en pratiquant des droits d’inscription élevés.

Par Sally Weale Publié aujourd’hui à 11h11

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Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, Le Monde et ses cinq partenaires du réseau Europa (The Guardian, Süddeutsche Zeitung, La Stampa, La Vanguardia, Gazeta Wyborcza) décrivent, à travers une série de reportages, la fragilisation du modèle social qui a fait la fierté de l’Europe.

Par dizaines de milliers, les étudiants chinois affluent au Royaume-Uni : ils sont aujourd’hui plus nombreux que tous les étudiants européens de premier cycle réunis, car les universités britanniques, à court de fonds, cherchent à tirer profit des droits d’inscription élevés qu’elles demandent aux étudiants hors-UE.

Les chiffres ont presque triplé au cours de la dernière décennie et continuent d’augmenter de plus de 10 % chaque année. Les étudiants chinois constituent désormais la deuxième nationalité derrière les Britanniques dans les universités de Grande-Bretagne – jusqu’à un étudiant sur huit dans certaines d’entre elles.

Il y a douze ans, 43 530 étudiants chinois étudiaient au Royaume-Uni, selon la Higher Education Statistics Agency (HESA). Dix ans plus tard, le total est passé à 106 530, et même à 127 330, si l’on inclut ceux de Hongkong, Macao et Taiwan. Sur le total de l’année 2017-2018, 60 460 étaient inscrits en troisième cycle et 46 070 en premier cycle ; les Chinois continuent d’être l’un des contingents d’étudiants étrangers qui croît le plus rapidement d’année en année.

L’université de Manchester réputée

Tao Wang est doctorant en sciences politiques à l’université de Manchester. Il aime la ville, il aime la diversité mais, dit-il, tout n’est pas facile. « Avant de venir ici, j’ai étudié dans une ville du Midwest américain, raconte-t-il. Manchester est bien plus cosmopolite. Au département politique, à côté de mon bureau, il y a un étudiant grec, à côté de lui un Italien, puis un Britannique, un Roumain, un Français, etc. Certains de mes meilleurs amis viennent du Nigeria, du Mexique et de Thaïlande. La diversité est la vraie beauté de Manchester. » Wang, qui vient d’une famille de classe moyenne du Zhejiang en Chine, est à Manchester depuis deux ans. « Le défi pour moi, en tant qu’étudiant chinois, c’est la sécurité, dit-il. Il y a trop de vols. Deux fois, j’ai vu quelqu’un à vélo arracher le téléphone de gens. Les étudiants chinois semblent particulièrement visés, peut-être à cause du stéréotype selon lequel ils sont très riches. »

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