les Etats-unis se barricadent et s’inquiètent des conséquences économiques

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« Il n’y a pas de raison que les Américains paniquent. » Le conseiller pour la sécurité nationale de Donald Trump, Robert O’Brien, a tenté dimanche 2 février sur CBS de rassurer la population face à l’épidémie de coronavirus, qui a atteint le territoire américain (neuf cas confirmés, dont un de transmission interhumaine sur le sol américain – un homme contaminé par son épouse de retour de Chine).

Pourtant, les Etats-Unis se barricadent, comme l’expérimentent les 195 passagers rapatriés par le département d’Etat en provenance de la région de Wuhan, en Chine, où s’est déclaré le virus. L’équipage venu les chercher avait revêtu de tenues blanches isolantes. Ils ont commencé par faire étape en Alaska, où ils ont subi des premiers contrôles, puis ont été acheminés sur une base militaire de Californie. Ils y sont retenus en quarantaine, pour deux semaines, depuis mercredi 29 janvier. L’un des passagers a cherché à s’enfuir, mais a été rattrapé.

A compter de dimanche 2 février à 17 heures, les autorités américaines ont interdit l’entrée de leur territoire aux étrangers ayant séjourné au cours des quatorze jours précédents en Chine. Cette restriction ne s’applique pas aux résidents permanents et à la famille immédiate de citoyens américains. Quant aux Américains s’étant rendus dans la région de Wuhan, ils subiront deux semaines de quarantaine.

La Chine a été placée en risque 4, le niveau le plus élevé : les Etats-Unis demandent formellement à leus ressortissant de ne pas s’y rendre. Les principales compagnies aériennes ont décidé de cesser de desservir le pays. Delta et United interrompront leur service à partir du 6 février. Toutefois, American et United continuent, pour l’instant, de relier Hongkong. Les vols en provenance de Chine sont désormais dirigés vers sept aéroports principaux (JFK à New York, Chicago, Los Angeles, San Francisco, Seattle, Atlanta, Honolulu).

La crise a pesé sur Wall Street

Les mesures de prophylaxie ont suscité le commentaire dubitatif du docteur Michael Osterholm, directeur du Centre de recherche sur les maladies infectieuses à l’université de Minnesota. « La vache est déjà en dehors de l’étable, et on parle d’en fermer la porte », a-t-il déclaré au New York Times. Les fausses alertes se sont multipliées sur les campus tandis que des remarques antichinoises sont recensées ça et là. A New York, alors qu’un premier cas doit encore être confirmé officiellement, un festival célébrant le Nouvel An chinois a été annulé.

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