Les Etats-Unis renforcent leurs accusations contre Julian Assange

0
86

[ad_1]

Julian Assange, en décembre 2011.

Le ministère de la justice américain a renforcé mercredi 24 juin ses accusations contre Julian Assange. Le fondateur de WikiLeaks est actuellement détenu à la prison londonienne de haute sécurité de Belmarsh : il a été arrêté au Royaume-Uni en avril 2019 après avoir passé sept ans reclus dans l’ambassade d’Equateur à Londres. Il s’y était réfugié après avoir enfreint les conditions de sa liberté sous caution, craignant une extradition vers les Etats-Unis.

La justice britannique doit reprendre le 7 septembre l’examen de la demande d’extradition outre-Atlantique de Julian Assange, reporté en raison de la pandémie due au coronavirus. C’est dans ce contexte que la justice américaine a présenté de nouveaux éléments selon lesquels M. Assange aurait recruté des pirates informatiques et conspiré pour procéder à des intrusions dans des ordinateurs, notamment ceux d’un pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

Lire aussi Julian Assange, un hackeur devenu journaliste et icône controversée du droit à la transparence

LulzSec et Anonymous cités

Selon ces nouvelles accusations, Julian Assange aurait notamment conspiré avec des membres des groupes de hackeurs LulzSec et Anonymous. Il aurait également obtenu « un accès non autorisé au système informatique gouvernemental d’un pays de l’OTAN », selon le ministère.

Ces nouvelles accusations viennent soutenir celles qui ont déjà été formulées et ne s’ajoutent pas aux 18 chefs d’accusations pénales auxquels le fondateur de WikiLeaks doit déjà faire face aux Etats-Unis, précise le ministère dans un communiqué. Julian Assange est poursuivi par le pays pour avoir diffusé à partir de 2010 plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan.

Les Etats-Unis reprochent à l’Australien, âgé de 48 ans, d’avoir mis en danger des sources des services américains. De leur côté, ses avocats dénoncent une procédure politique fondée sur des « mensonges ». WikiLeaks a estimé mercredi 24 juin sur Twitter que ces nouvelles accusations constituaient « une nouvelle tentative pathétique du ministère de la justice pour tromper le public ».

Lire aussi Après l’arrestation de Julian Assange, les réponses à vos questions

Le Monde avec AFP



[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: