les États-Unis nomment Donald Booth émissaire spécial – JeuneAfrique.com

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L’émissaire est arrivé mercredi à Khartoum, alors que la contestation soudanaise a décidé de mettre fin à son mouvement de désobéissance civile. Les pourparlers avec les généraux au pouvoir doivent reprendre prochainement.


Le département d’État a annoncé la nomination d’un émissaire spécial pour la crise au Soudan, l’ex-diplomate Donald Booth, qui avait déjà oocupé ce poste précédemment. Il est arrivé mercredi à Khartoum avec le secrétaire d’Etat américain adjoint chargé de l’Afrique, Tibor Nagy.

Le secrétaire d’État américain adjoint chargé de l’Afrique doit rencontrer de son côté les représentants de chaque partie. Le département d’État a précisé que l’émissaire appellerait aussi « à la fin des attaques contre les civils ». Cette médiation doit permettre de trouver « une solution politique et pacifique » à la crise soudanaise.

Désobéissance civile

Une campagne de désobéissance civile avait été lancée dimanche pour maintenir la pression sur les généraux au pouvoir, après le net durcissement de la répression enclenchée avec la dispersion sanglante le 3 juin d’un sit-in installé depuis le 6 avril devant le QG de l’armée.

À Khartoum, la fin du mouvement de désobéissance civile a entraîné la réouverture de certains magasins, le fonctionnement des transports publics et l’appel de la contestation à reprendre le travail. Des véhicules équipés de mitrailleuses des Forces de soutien rapide (RSF), les paramilitaires accusés d’être à l’origine de la dispersion du sit-in et de la répression qui a suivi, continuent de patrouiller dans divers quartiers de la capitale.

Médiations

La nomination de Donald Booth fait suite à la visite du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed à Khartoum le 7 juin dernier. Après trois jours de quasi paralysie de la capitale, un représentant de la médiation éthiopienne a annoncé mardi que les deux camps avaient accepté de revenir prochainement à la table des négociations.

Les pourparlers entre les parties avaient été suspendus le 20 mai, chacune voulant diriger la future instance censée mener la transition pendant trois ans. L’annonce de la reprise des négociations intervient alors que les meneurs de la contestation avaient annoncé lundi qu’ils comptaient publier la composition de leur propre instance dirigeante.

Outre les Etats-Unis et les pays africains voisins, plusieurs pays arabes suivent de près la situation au Soudan. « La détente au Soudan invite à l’optimisme quant à un accord sur une période de transition fondée sur un partenariat réel et solide » entre les parties, a déclaré mercredi Anwar Gargash, le numéro deux de la diplomatie des Émirats arabes unis.

Selon des experts, les Émirats, l’Égypte et l’Arabie saoudite semblent soutenir les généraux tandis que Washington plaide pour une transition menée par les civils.

Les Affaires étrangères ont par ailleurs convoqué mercredi l’ambassadeur britannique à Khartoum, Irfan Siddiq, pour avoir fait part sur Twitter de « positions non équilibrées » sur le Soudan, selon des médias d’Etat.



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JeuneAfrique

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