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De nouvelles mesures du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez encouragent la production photovoltaïque individuelle.
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L’énergie solaire renaît peu à peu de ses cendres en Espagne. En à peine quelques mois, les mesures introduites par le gouvernement du premier ministre Pedro Sanchez ont relancé l’intérêt pour l’autoconsommation photovoltaïque. Les coopératives écocitoyennes, très actives pendant la récession, espèrent en profiter pour encourager la production individuelle face aux mégaprojets des grands fournisseurs d’électricité.
« Depuis l’annonce des nouveaux règlements[en avril], notre standard est débordé », explique Antonio Quijada, membre du comité directeur de la coopérative solaire Som Energia, la plus grande d’Espagne et l’une des plus importantes d’Europe (elle compte plus de 57 000 adhérents). « On dirait que les Espagnols, qui sont plutôt réticents au changement, se sont découvert une conscience écologique », ajoute le responsable de Som Energia.
Il y a fort à faire. L’Espagne, l’un des pays les plus ensoleillés d’Europe, n’occupe que le cinquième rang de l’Union européenne en puissance photovoltaïque installée, loin derrière l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni et la France. Quant à l’autoconsommation photovoltaïque, les spécialistes du secteur estiment que seuls 10 000 foyers espagnols consomment leur propre électricité. Ils sont plus de 500 000 en Allemagne.
Taxe très décriée et supprimée
Après un boom des installations en 2008, favorisé par des subventions, Madrid, à court d’argent, a mis fin aux aides et aux nouveaux projets deux ans plus tard. En 2015, les conservateurs au pouvoir ont décrété un « impôt sur le soleil » pour freiner l’autoconsommation sous la pression des grands du secteur.
C’est cette taxe, très polémique, qui a été abrogée en octobre 2018 par le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez. Début avril, ce dernier a également approuvé une série de mesures visant à simplifier les démarches administratives pour les petites installations (inférieures à 100 kilowatts).
Il est désormais beaucoup plus facile d’installer des panneaux photovoltaïques dans les habitations individuelles et dans le résidentiel collectif – où seul l’accord de 33 % des propriétaires est nécessaire –, ainsi que de vendre le surplus d’électricité sur le réseau. Les PME et les collectivités locales bénéficient elles aussi de cette simplification administrative.
« Les [anciennes] mesures ont été mal conçues car elles ont favorisé la spéculation et les grands investisseurs. »
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