Les élections législatives ouzbèkes remportées par les cinq partis progouvernementaux

0
94

[ad_1]

Le président Chavkat Mirziyoyev a voté dans la capitale ouzbèke, Tachkent, le 22 décembre 2019.
Le président Chavkat Mirziyoyev a voté dans la capitale ouzbèke, Tachkent, le 22 décembre 2019. AP

Les cinq partis progouvernementaux autorisés aux législatives en Ouzbékistan ont remporté des sièges, a annoncé lundi 23 décembre la commission électorale, au lendemain du scrutin auquel aucune formation d’opposition n’a pu participer malgré une récente et timide libéralisation.

Le Parti libéral démocrate (Uzlidep), principale formation favorable au pouvoir, obtient pour le moment 43 sièges, devant le Parti de la renaissance démocrate nationale (35 sièges), selon des résultats portant sur 128 des 150 circonscriptions électorales en jeu. Les trois autres formations – le Parti populaire démocratique, le Parti social-démocrate et le Mouvement écologique d’Ouzbékistan – auront aussi des députés, comme durant la précédente législature.

Le président, Chavkat Mirziyoyev, qui a poussé ces partis à se différencier et à faire campagne bien qu’ils le soutiennent tous, a salué un vote « historique » dimanche. Le successeur du brutal Islam Karimov, mort en 2016, a entrepris des réformes politiques et économiques destinées à progressivement ouvrir cette ex-république soviétique d’Asie centrale de 33 millions d’habitants, qui vit encore largement sous un système inspiré de l’autoritarisme centraliste de l’URSS. Il a par ailleurs libéré des opposants politiques détenus de longue date, lutté contre le travail forcé et la torture ou encore ouvert le pays au tourisme et aux investissements.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Ouzbékistan, un air de perestroïka

Les observateurs électoraux dubitatifs

Mais aucune réforme politique de fond n’a été menée pour, par exemple, permettre à des opposants ou des indépendants de participer aux élections.

L’Ouzbékistan a fait quelques progrès en matière électorale, mais ne respecte toujours pas les libertés fondamentales, ont estimé des observateurs électoraux, au lendemain de législatives auxquelles aucune formation d’opposition n’a pu participer. « Etant donné que tous les partis soutiennent les politiques du président, et qu’il n’y avait pas d’opposition, les électeurs n’avaient pas vraiment de choix », ont noté dans un communiqué les experts de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Les cinq partis envoyant des élus à la chambre basse sont dès lors les mêmes que ceux qui siégeaient dans la précédente assemblée, élue sous Islam Karimov.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi La France bloque le budget 2019 de l’OSCE

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: