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« Le Liban n’est pas seul. » C’est le message de solidarité qu’ont adressé la trentaine de pays et d’organisations internationales réunis lors d’une visioconférence coorganisée par la France et les Nations unies, dimanche 9 août. Les promesses de dons, si elles répondent à l’urgence de la tragédie qui touche Beyrouth, sont toutefois loin de suffire face aux besoins gigantesques en matière de reconstruction.
Plus de 250 millions d’euros ont été promis en aide d’urgence, avec l’exigence qu’elle « soit bien coordonnée, sous l’égide des Nations unies, et fournie directement à la population libanaise, avec le maximum d’efficacité et de transparence ». Le financement de la reconstruction est conditionné à la mise en œuvre de réformes institutionnelles par l’Etat libanais, qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise.
La Turquie et la Russie manquaient à l’appel, ainsi que l’Iran et Israël, dont l’offre de soutien direct a été rejetée par le Liban
L’engagement du président français Emmanuel Macron, seul chef d’Etat à s’être rendu sur les lieux dévastés par l’explosion au port de Beyrouth du 4 août, a permis de mobiliser en un temps record les partenaires internationaux au chevet du Liban. Les Etats-Unis, de nombreux pays européens, la Chine et les pays du Golfe, ont répondu présent, aux côtés de la Commission européenne, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). La Turquie et la Russie manquaient, en revanche, à l’appel, ainsi que l’Iran et Israël, dont l’offre de soutien direct a été rejetée par le Liban. De nombreux pays ont déjà engagé sur le terrain des moyens d’assistance pour la recherche de survivants, l’aide médicale et alimentaire.
Quatre axes prioritaires d’intervention
Les plus grosses contributions à « l’aide d’urgence [de 252,7 millions d’euros] engagée ou mobilisable à brève échéance » ont été annoncées par la France (30 millions d’euros), la Commission européenne (68 millions d’euros), le Qatar (50 millions de dollars) et le Koweït (40 millions de dollars). Ni les Etats-Unis ni leurs alliés du Golfe – l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis –, déjà engagés sur le terrain, n’ont fait de promesses de dons chiffrées. Lors d’un appel téléphonique avec son homologue américain Donald Trump la veille, le président Macron avait fait passer le message que « la politique américaine de désertion du terrain et de pression par les sanctions, au motif que l’Iran et [le parti chiite libanais] Hezbollah sont trop présents au Liban, fait le jeu de ces acteurs », dit-on dans son entourage.
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