Les difficiles tractations sur les postes-clés de l’Union européenne

0
136

[ad_1]

Après plus de 17 heures de négociation, le sommet censé désigner les futurs dirigeants a été suspendu jusqu’à mardi matin. « La solution suppose que chacun bouge un peu », a dit Emmanuel Macron.

Par , et Publié aujourd’hui à 11h12, mis à jour à 16h03

Temps de Lecture 7 min.

Article réservé aux abonnés

Arrivée d'Emmanuel Macron, président de la république, au sommet européen pour la désignation des
Arrivée d’Emmanuel Macron, président de la république, au sommet européen pour la désignation des “top jobs”. A Bruxelles, dimanche 30 juin 2019 . JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR LE MONDE

Après plus de dix-sept heures de tractations entre chefs d’Etat et de gouvernement européen, incapables jusqu’ici de trouver un compromis sur les dirigeants des institutions communautaires, le sommet a été suspendu jusqu’à mardi 2 juillet à 11 heures, a annoncé le porte-parole du président du Conseil européen, Donald Tusk, sur Twitter.

« Nous avons terminé cette journée sur un échec, c’est une très mauvaise image pour le Conseil et pour l’Europe », a déploré le président français, Emmanuel Macron, qui prévoit de revenir mardi matin à Bruxelles. « Cet échec, parfois lié à des ambitions personnelles autour de la table, vient du fait que le processus a été mal pensé. (…) La solution suppose que chacun bouge un peu », a-t-il ajouté, se disant « confiant » sur le fait qu’un accord puisse être trouvé mardi.

Le social-démocrate Frans Timmermans serait nommé à la tête de la Commission, et le conservateur Manfred Weber à celle Parlement.

Mais une proposition émergeait, selon nos informations, peut-être capable de faire enfin consensus : le social-démocrate néerlandais Frans Timmermans prendrait la présidence de la Commission, en ticket avec la Bulgare Kristalina Georgiva (PPE) à la présidence du Conseil, le premier ministre Belge Charles Michel (libéral) étant désigné au poste de haut représentant. L’Allemand Manfred Weber (PPE) obtiendrait la présidence du Parlement. Quant à la Danoise Margrethe Vestager, elle récupérerait le poste de première vice-présidente de la Commission. Le billet gagnant pour la loterie des nominations européennes ?

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Européennes : les handicaps de Timmermans, le champion des socialistes, pour remplacer Juncker

« Timmermans fait partie des personnes pouvant avoir un poste de haut niveau », a déclaré Emmanuel Macron. « Cela se discute encore, rien n’est donc fait », glissait à l’heure du bouclage un diplomate, rendu prudent par les multiples rebondissements survenus dans la nuit. Record à battre ? Les débats promettaient d’être longs, dimanche soir 30 juin, quand les 28 dirigeants de l’Union européenne (UE) se sont retrouvés pour la troisième fois en quatre semaines, afin de tenter de désigner les nouveaux présidents de la Commission, du Conseil, de la Banque centrale européenne et le poste de haut représentant européen. Et ils le furent : sur le coup de 10 heures du matin, lundi 1er juillet, les Vingt-Huit en étaient toujours à s’écharper sur le nom du successeur de Jean-Claude Juncker, jusqu’à ce que le sommet soit officiellement reporté.



[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: