les démocrates se rangent en ordre de bataille

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Elizabeth Warren et Joe Biden lors d’un débat entre les candidats à l’investiture présidentielle démocrate, à Manchester (New Hampshire), le 7 février.
Elizabeth Warren et Joe Biden lors d’un débat entre les candidats à l’investiture présidentielle démocrate, à Manchester (New Hampshire), le 7 février. BRIAN SNYDER / REUTERS

Joe Biden est peut-être inaudible du fait de l’épidémie de Covid-19 qui ravage les Etats-Unis, mais il ne perd pas son temps. Après avoir remporté la course à l’investiture présidentielle démocrate en un temps record, si on se souvient des interminables primaires de 2016 et de 2008, il est parvenu tout aussi rapidement à rassembler derrière lui une bonne partie de son camp.

Bernie Sanders lundi, Barack Obama mardi, Elizabeth Warren mercredi : le ballet des ralliements de prestige a été rondement mené. Celui de l’ancien président était attendu. Il avait choisi d’attendre le verdict des urnes et de rester silencieux, forçant son ancien bras droit à prouver que son statut initial de favori n’était pas usurpé. Mercredi, Barack Obama a loué l’expérience et la chaleur humaine de l’ancien vice-président tout en fixant un cap à sa campagne.

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« Le monde est différent »

« Pour être au rendez-vous, le Parti démocrate devra être audacieux. Je ne peux pas être plus fier des progrès incroyables que nous avons accomplis ensemble pendant ma présidence, mais si j’étais candidat aujourd’hui, je ne conduirais pas la même campagne ou je n’aurais pas le même programme qu’en 2008 », a assuré l’ancien président qui conserve une forte popularité parmi les démocrates, même si l’aile gauche du parti regrette qu’il ne se soit pas montré plus audacieux lorsqu’il était au pouvoir.

« Le monde est différent », a assuré Barack Obama. « Il y a trop de travaux inachevés pour que nous puissions simplement regarder en arrière. Nous devons regarder vers l’avenir », a-t-il poursuivi après avoir rendu un hommage appuyé au sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, le dernier adversaire de Joe Biden qui avait abandonné une semaine plus tôt.

Ce dernier avait apporté le jour précédent un soutien sans ambiguïté au candidat démocrate. « Aujourd’hui, je demande à tous les Américains, à tous les démocrates, indépendants, et à de nombreux républicains de se rassembler dans cette campagne et de défendre votre candidature, que je soutiens », avait assuré le sénateur au cours d’une visioconférence avec son ancien adversaire rendue nécessaire par l’épidémie de Covid-19 en cours aux Etats-Unis.

« Le président le plus dangereux de l’histoire moderne »

Après avoir longtemps critiqué la tiédeur du programme de l’ancien vice-président, Bernie Sanders avait justifié son ralliement par une priorité. Il s’agit de « vaincre quelqu’un qui, je crois, et je parle seulement pour moi maintenant, est le président le plus dangereux de l’histoire moderne de ce pays [Donald Trump] », avait-il assuré. En 2016, déjà candidat à l’investiture, Bernie Sanders n’avait apporté son soutien à la favorite, Hillary Clinton, que deux semaines seulement avant la convention d’investiture de Philadelphie, en juillet.

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