les démocrates lancent en vain des appels à l’unité

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Mike Bloomberg (à gauche), Elizabeth Warren et Bernie Sanders lors du débat démocrate, mercredi 19 février à Las Vegas, dans le Nevada.
Mike Bloomberg (à gauche), Elizabeth Warren et Bernie Sanders lors du débat démocrate, mercredi 19 février à Las Vegas, dans le Nevada. John Locher / AP

Alors que le caucus de l’Iowa, première étape de la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle du 3 novembre, s’est tenu le 3 février, « Le Monde » lance son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, tout d’abord cinq jours sur sept jusqu’en septembre, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale au monde.

Les candidats démocrates à l’investiture ont tenté de tirer les leçons jeudi 20 février du virulent débat qui les a opposés la veille à Las Vegas, dans le Nevada. Principale cible de ces échanges musclés, le milliardaire Michael Bloomberg, qui est apparu peu préparé à l’exercice, a diffusé un extrait le présentant à son avantage pour tenter de contrer cette mauvaise publicité.

Dans cet extrait, il rappelle qu’il a créé lui-même l’entreprise qui l’a rendu immensément riche pendant que ses adversaires restent silencieux ou embarrassés. L’extrait est cependant trompeur. Un montage a en effet étiré à dessein le silence de ses rivaux pendant vingt secondes alors qu’il n’a duré qu’une seconde en réalité.

Pour masquer sa contre-performance, l’ancien maire de New York a assuré, en meeting à Salt Lake City, dans l’Utah, dans la perspective du Super Tuesday, le 3 mars, au cours duquel il sera enfin présent sur les bulletins de vote, que les démocrates commettraient une « erreur fatale » s’ils choisissaient Bernie Sanders pour les représenter contre le président républicain. « Le vrai gagnant du débat d’hier soir est Donald Trump », a-t-il mis en garde. « Je suis d’accord ! » a ironisé, sur Twitter, le président des Etats-Unis, en employant, une nouvelle fois, le surnom de « Mini Mike » qu’il utilise pour se moquer de la taille moyenne de M. Bloomberg.

Donald Trump ironise sur la performance lors du débat démocrate de Mike Bloomberg, en simulant un étouffement, dans un meeting à Colorado Springs, jeudi 20 février.
Donald Trump ironise sur la performance lors du débat démocrate de Mike Bloomberg, en simulant un étouffement, dans un meeting à Colorado Springs, jeudi 20 février. David Zalubowski / AP

Aucun de ses rivaux n’est cependant prêt à s’effacer à son profit. Dénonçant comme il l’avait fait au cours du débat deux septuagénaires « qui divisent », Pete Buttigieg, le benjamin de la course, âge de 38 ans, a cherché à se poser en « seul candidat » modéré capable de rassembler le parti. Son équipe de campagne a affirmé jeudi que M. Bloomberg avait « démontré qu’il ne pouvait pas contrer Sanders, et encore moins Donald Trump ».

La sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, de loin la plus offensive contre l’ancien maire, mercredi, a poussé son avantage jeudi. « La nuit dernière je me suis bien amusée », a-t-elle lancé à Las Vegas. « J’en ai vraiment assez des milliardaires qui pensent que leur argent peut tout leur acheter », comme cette élection, a lancé la candidate. La sénatrice a invité à nouveau Michael Bloomberg à libérer les femmes qui se sont plaintes par le passé de ses remarques sexistes, des accords de confidentialité conclus à l’époque qui les obligent au silence. Une demande qui risque de poursuivre le milliardaire lors des prochains débats où elle sera présente.

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