les débuts controversés des Mondiaux d’athlétisme à Doha

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Lors de son premier week-end, la compétition a été marquée par les polémiques sur les conditions climatiques extrêmes et les images d’un stade Khalifa dégarni de spectateurs.

Par Publié aujourd’hui à 17h35, mis à jour à 18h15

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Depuis le début des épreuves des Championnats du monde, vendredi 27 septembre, le stade Khalifa est loin de faire le plein.
Depuis le début des épreuves des Championnats du monde, vendredi 27 septembre, le stade Khalifa est loin de faire le plein. ANDREJ ISAKOVIC / AFP

On a connu publicité plus efficace. Les organisateurs avaient sorti le grand jeu pour la présentation de la finale des 100 m des championnats du monde d’athlétisme 2 019, samedi 28 septembre à Doha. Mais le show son et lumière grandiloquent n’a pas suffi à camoufler la cruelle vérité : l’épreuve reine, remportée sans suspense par l’Américain Christian Coleman, s’est disputée dans une ambiance indigne de son rang.

Mauvaise impression

Après les polémiques sur les conditions climatiques extrêmes (chaleur, humidité), qui ont notamment entraîné une avalanche d’abandons lors du marathon féminin et des deux 50 km marche, ce premier week-end de compétition n’a rien eu d’idyllique pour le pays hôte qatari et pour la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), qui avait choisi, il y a cinq ans, d’attribuer pour la première fois des Mondiaux à un pays du Moyen-Orient.

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Depuis le début des épreuves, vendredi 27 septembre, le stade Khalifa, pourtant majestueux et climatisé grâce à un système de 3 000 bouches d’aération, est loin de faire le plein. Selon The Guardian, à quelques jours de l’ouverture, seuls 50 000 billets avaient été vendus pour les dix jours de compétition, pour un stade comprenant 46 000 sièges, et dont la capacité a été réduite par les organisateurs qui ont bâché sa partie la plus supérieure pour diminuer au maximum la mauvaise impression visuelle.

Des billets gratuits ?

Interrogé par le quotidien britannique, un porte-parole de l’IAAF a validé à demi-mot et indirectement l’information selon laquelle les organisateurs envisageaient de distribuer des billets gratuitement aux enfants et aux travailleurs migrants présents dans le pays : « C’est sûrement une bonne chose que les communautés à travers le Qatar obtiennent des billets. Nous pensons que cela inspirera toute une nouvelle génération de fans dans le sport. »

Samedi soir, avant même les 100 m, habituel clou du spectacle entre les hommes les plus rapides du monde, une partie du public a ainsi déserté les tribunes à la fin du 10 000 m féminin. Il s’agissait en grande majorité de spectateurs est-africains, éthiopiens et kényans, plus amateurs de courses de fond que de sprint – et très présents parmi la main-d’œuvre locale.

Lire aussi Mondiaux d’athlétisme : Christian Coleman, maître d’un 100 m presque confidentiel

La veille déjà, une fois les séries du 5 000 m masculin expédiées, les coureurs de 400 m haies avaient disputé dans l’anonymat le plus complet leur entrée en lice. Il s’agit pourtant de l’une des disciplines les plus denses, avec trois athlètes capables de battre le record du monde, dont un… Qatari (Abderrahman Samba).

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