« Les cyberopérations visant des structures de soins de santé sont illégales et inacceptables »

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Tribune. Nous appelons les gouvernements du monde entier à prendre des mesures immédiates et résolues pour mettre fin aux cyberattaques perpétrées contre les hôpitaux, les centres de santé et les instituts de recherche médicale, ainsi que contre le personnel médical et les organisations internationales de santé publique.

Il faut que les gouvernements œuvrent de concert, y compris au sein des Nations Unies, pour réaffirmer les règles internationales interdisant de tels agissements et renouveler leur engagement à les respecter.

Ces dernières semaines, des structures de santé et des organisations médicales de première ligne dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 ont été la cible d’attaques. Ces actes ont mis en péril la vie de nombreuses personnes en compromettant la capacité de ces institutions essentielles à fonctionner, en ralentissant la distribution de fournitures et d’informations vitales et en perturbant l’administration de soins aux patients.

Il n’y a pas de temps à perdre

Dans la situation actuelle où des centaines de milliers de personnes ont déjà succombé au coronavirus et des millions d’autres ont été infectées à travers le monde, les soins de santé sont plus importants que jamais. Cette crise sanitaire ne sera pas la dernière. Aujourd’hui et pour l’avenir, il est primordial que les gouvernements l’affirment sans équivoque : les cyberopérations visant des structures de soins de santé sont illégales et inacceptables.

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Nous ne tolérons pas les attaques contre les infrastructures médicales dans le monde réel, et nous ne devons pas non plus les tolérer dans le cyberespace – en temps de paix comme en temps de guerre. Nous nous joignons à l’appel lancé par le Comité international de la Croix-Rouge (le 19 février 2020) afin que les services et les établissements de santé soient protégés contre tout type de cyberattaque.

Nous appelons les gouvernements à œuvrer ensemble, et à unir leurs efforts à ceux de la société civile et du secteur privé, pour faire en sorte que les structures médicales soient respectées et protégées, et que les auteurs de ces attaques aient à répondre de leurs actes.

Avant toute chose, il est important que les gouvernements prennent des mesures pour mettre un terme aux cyberattaques contre les hôpitaux et les structures médicales. Il n’y a pas de temps à perdre, il faut agir maintenant.

Liste des signataires : Dapo Akande, professeur de droit international, université d’Oxford (Royaume-Uni) ; Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’Etat des Etats-Unis ; José María Álvarez-Pallete López, PDG de Telefónica ; Ban Ki-moon, ancien secrétaire général des Nations unies ; Lakhdar Brahimi, ancien ministre des affaires étrangères de l’Algérie ; John Bruton, ancien premier ministre d’Irlande ; Fernando Henrique Cardoso, ancien président du Brésil ; Margaret Chan, ancienne directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ; Eva Chen, directrice exécutive, Trend Micro ; Stéphane Duguin, directeur exécutif, CyberPeace Institute ; Mohamed ElBaradei, ancien directeur général de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), prix Nobel de la paix ; Beatrice Fihn, directrice exécutive de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires, prix Nobel de la paix ; Mikhaïl Gorbachev, ancien président de l’Union soviétique, prix Nobel de la paix ; Gro Harlem Brundtland, ancien directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ; Zhixiong Huang, professeur de droit international, université de Wuhan (Chine) ; Igor Ivanov, ancien ministre des affaires étrangères de Russie ; Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Libéria, prix Nobel de la paix ; Eugene Kaspersky, PDG, Kaspersky ; Khoo Boon Hui, ancien président d’Interpol ; Larry Kramer, président, William and Flora Hewlett Foundation ; Ricardo Lagos, ancien président du Chili ; Doris Leuthard, ancienne présidente de la Confédération helvétique ; Adrian Lovett, PDG de la World Wide Web Foundation ; Susana Malcorra, ancien ministre des affaires étrangères d’Argentine ; Peter Maurer, président du Comité international de la Croix-Rouge ; Daniel Mitov, ancien ministre des affaires étrangères de la Bulgarie ; Eduardo Montealegre, ancien ministre des affaires étrangères du Nicaragua ; Marty Natalegawa, ancien ministre des affaires étrangères d’Indonésie ; Nandan Nilekani, président non exécutif, Infosys ; Ngozi Okonjo-Iweala, ancienne ministre des finances du Nigeria ; Maia Panjikidze, ancienne ministre des affaires étrangères de Géorgie ; Zeid Ra’ad Al Hussein, ancien haut-commissaire des Nations unies pour les droits de l’homme ; Sir Richard J. Roberts, directeur scientifique, New England Biolabs, prix Nobel de médecine ; Francesco Rocca, président de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouges et des sociétés du Croissant-Rouge ; Julio María Sanguinetti, ancien président de l’Uruguay ; Juan Manuel Santos, ancien président de la Colombie, prix Nobel de la paix ; Samir Saran, président, Observer Research Foundation ; Marietje Schaake, ancienne membre du parlement européen ; Michael Schmitt, professeur de droit international, université de Reading (Royaume-uni) ; Wendy Sherman, ancien sous-secrétaire d’Etat pour les affaires politiques des Etats-unis ; Brad Smith, président, Microsoft ; Helle Thorning Schmidt, ancienne premier ministre du Danemark ; Desmond Tutu, archevêque émérite de Cape Town (Afrique du Sud), prix Nobel de la paix ; Danilo Türk, ancien président de la Slovénie ; Lech Wałęsa, ancien président de la Pologne, prix Nobel de la paix ; Sir Graham Watson, ancien membre du Parlement européen (Royaume-uni) ; Harold F. Wolf III, directeur exécutif, Healthcare Information and Management Systems Society ; Ernesto Zedillo, ancien président du Mexique.

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