les candidats roumain et hongrois sur la sellette

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La commission JURI a bloqué la nomination de Rovana Plumb (transports) et de Laszlo Trocsanyi (voisinage et élargissement). Une situation qui pourrait fragiliser d’autres commissaires.

Par et Publié le 27 septembre 2019 à 01h12

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Décidément, les débuts d’Ursula von der Leyen à Bruxelles sont laborieux. Désignée à la surprise générale le 2 juillet par les chefs d’Etat et de gouvernement, l’ancienne ministre de la défense de la chancelière allemande Angela Merkel semble vouée à passer avec difficulté chaque étape qui doit la mener à la présidence de la Commission européenne le 1er novembre.

Elle a d’abord eu du mal à convaincre les eurodéputés qui, le 16 juillet, lui ont donné la plus courte majorité qu’aucune tête de l’exécutif communautaire n’ait jamais obtenue (neuf voix de plus que les 374 nécessaires). Et quand, le 10 septembre, Mme von der Leyen a présenté son équipe de 26 commissaires – un savant équilibre entre les partis politiques, l’est et l’ouest, le nord et le sud, les hommes et les femmes –, elle a déclenché une polémique sur le portefeuille du Commissaire chargé entre autres des sujets migratoires, en le baptisant « protection de notre mode de vie européen ».

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Jeudi 26 septembre, la commission des affaires juridiques du Parlement (JURI) lui a infligé une nouvelle épreuve en bloquant la nomination de deux de ses commissaires, la Roumaine Rovana Plumb, pressentie les transports, et le Hongrois Laszlo Trocsanyi, affecté au voisinage et à l’élargissement. Ils ne pourront donc en théorie pas participer aux auditions qui doivent débuter la semaine prochaine et au terme desquelles le Parlement doit se prononcer sur l’ensemble du collège le 23 octobre.

Des nominations invalidées en raison de « conflit d’intérêt »

Après avoir étudié leur déclaration d’intérêts et les avoir entendus, « nous avons estimé qu’ils ne pouvaient pas être commissaires européens, car il y a conflit d’intérêt », a expliqué Manon Aubry, à la sortie de leur audition. Et ce « quel que soit leur portefeuille », a développé l’eurodéputée française (La France insoumise, LFI), fermant ainsi la porte à la possibilité pour Mme von der Leyen de tenter de les nommer à d’autres responsabilités, comme cela a pu se faire dans le passé. En l’occurrence, pour l’ancienne ministre roumaine comme pour l’ex-ministre de la justice de Victor Orban, la commission JURI a écarté cette hypothèse par un vote.

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Avant d’invalider leur nomination. A 20 voix pour, aucune contre et deux abstentions pour Mme Plumb, dont les explications sur les deux prêts qui posaient problème n’ont pas convaincu. A 17 voix pour et deux contre pour M. Trocsanyi, dont les liens avec son ancien cabinet d’avocats restent flous. « Nous exhortons la présidente de la Commission européenne à reconsidérer le choix des deux pays concernés en leur demandant de proposer de nouveaux candidats », a communiqué Marie Toussaint, coordinatrice de la commission JURI pour les Verts.

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