Les Béninois saluent unanimement la mémoire d’Albert Tévoédjrè – JeuneAfrique.com

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Le professeur Albert Tévoédjrè, décédé tôt ce 6 novembre au matin, laisse derrière lui un concert d’hommages de la part de ses compatriotes de tous bords, la crise socio-politique actuelle s’effaçant autour d’une figure emblématique de la scène publique nationale.


Les commentaires se multiplient et l’emphase ne faiblit pas. Même si les Béninois « s’attendaient à cette mort », ils sont nombreux à confier leur « surprise » et leur « compassion ».

Sur le grand campus universitaire d’Abomey-Calavi, ce matin, les étudiants ont rappelé ses qualités intellectuelles et ont salué « un homme d’idées » et « un amoureux des belles lettres ». « J’adore sa plume à la fois engagée et esthétique », témoigne Alexandrine, étudiante à la faculté des lettres.

Pour le père Albert Hounsinou, le Bénin a perdu « à travers ce fils une partie de son histoire ». Ce recteur du sanctuaire marial de Maria Tokpa (Porto-Novo) se rappelle que l’illustre disparu, en catholique pratiquant, y avait parfois ses habitudes. Il salue son « regard œcuménique sur Dieu » et ce qui fut son « engagement pour l’Homme dans son ensemble ».

Un hommage au-delà des clivages politiques

En ces moments de tension socio-politique au Bénin, la mort de l’ancien médiateur de la République a réussi à faire parler la classe politique d’une seule voix. « C’est un digne et valeureux fils du Bénin qui vient de tomber », a déclaré Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, qui se souvient de lui comme de « l’une des consciences les plus lumineuses du Bénin et de l’Afrique ».

Grande figure de la sagesse politique

Alain Orounla, porte-parole du gouvernement, confie sa « tristesse » et rend hommage à la « grande figure de la sagesse politique » qu’il a incarnée sur le continent africain. Le ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, s’est incliné « devant l’œuvre de l’homme dans l’histoire » du Bénin et de l’Afrique.

Dans l’opposition, les hommages restent dans le même ton. Pour Candide Azannaï, le « vieux gardien du temple » a laissé à la nouvelle génération une expérience « pour que ne s’affaisse pas définitivement la forteresse de la liberté, de la solidarité, des valeurs démocratiques et des principes républicains… ».

Le départ de cette « mémoire vivante » est une « lourde perte », a commenté Komi Koutché, ancien ministre des Finances, en exil aux États-Unis.

Théophile Yarou, membre du bureau politique des FCBE, se réclame être le fils « politique et spirituel » du disparu. C’est « un baobab qui est tombé, aggravant l’acuité de la sécheresse dans un environnement déjà désert de compétences ! », s’est-il désolé.



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JeuneAfrique

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