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Alors que le pays se trouve en plein blocage politique, la justice doit décider si elle inculpe le premier ministre israélien empêtré dans plusieurs affaires.
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Benyamin Nétanyahou a tout tenté pour demeurer à son poste jusqu’à son rendez-vous avec la justice israélienne, mercredi 2 octobre. En avril, puis le 17 septembre, il a traversé deux élections législatives qui ont laissé le pays usé et sans majorité. Les négociations qu’il mène pour former une coalition de gouvernement sont au point mort. Mais « Bibi » a de quoi espérer : il est encore premier ministre, à l’heure d’affronter le procureur général du pays, Avichaï Mandelblit.
Mercredi, M. Nétanyahou a de nouveau publié un flux continu de vidéos en ligne, affirmant que les accusations de corruption, d’abus de confiance et de fraude qui pèsent sur lui finiraient par « s’écrouler ». Le procureur Mandelblit ne les a pas vues. Ce magistrat, qui jeûnait à l’occasion de la fête religieuse de Guedalia, entendait pendant ce temps, durant onze heures, les arguments d’une dizaine d’avocats dépêchés par le premier ministre, dans un sous-sol sans fenêtres ni réseau cellulaire du ministère de la justice, rue Saladin à Jérusalem.
Ces audiences, prévues jusqu’à lundi, pourraient encore se prolonger. « Les avocats de Nétanyahou tentent de démontrer que les preuves sont fragiles, et qu’elles ne permettront pas à M. Mandelblit d’obtenir une condamnation. Mais il est désormais clair qu’il incline à soumettre des charges criminelles contre “Bibi” » d’ici à la fin décembre, estime le juriste Gad Barzilai, vice-recteur de l’université d’Haïfa, à l’unisson de la plupart des experts.
Cadeaux discrets de riches alliés
Durant les deux premiers jours, ces audiences portaient sur le « dossier 4 000 », le plus grave. Le premier ministre est accusé d’avoir fait modifier le cadre régulant le marché des télécoms israélien, offrant à l’opérateur Bezeq un lourd avantage financier. En échange, son actionnaire principal, le magnat des télécoms Shaul Elovitch, aurait produit une couverture positive de M. Nétanyahou dans un média en ligne qui lui appartient, Walla.
Les avocats de M. Nétanyahou ont à lutter contre le témoignage accablant de l’ancien directeur général du ministère des communications, Shlomo Filber. Cet ancien fidèle de M. Nétanyahou a subi, avant de s’ouvrir à la justice, une détention et des interrogatoires poussés, que les avocats du premier ministre pourraient considérer comme abusifs.
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