l’élection de Mohamed Ould Ghazouani, une bonne nouvelle pour le Maroc ? – JeuneAfrique.com

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Le général Mohamed Ould Ghazouani, ex-chef d’état-major de l’armée mauritanienne. © AMI


Ancien élève de l’Académie militaire de Meknès, le nouveau président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani connaît bien les sphères sécuritaires marocaines, avec qui il entretient de bonnes relations. Sous son mandat, il est cependant exclu qu’il accepte de prendre parti dans le conflit au Sahara occidental.


Le Maroc a été parmi les premiers pays à féliciter Mohamed Ould Ghazouani pour son élection, proclamée dimanche 23 juin par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Le message venait directement du roi Mohammed VI. Militaire de carrière, le nouveau locataire du palais présidentiel a étudié à l’Académie royale militaire de Meknès, au Maroc – ce qui n’est pas forcément un gage d’entente parfaite avec Rabat, puisque c’était déjà le cas de son prédécesseur Mohamed Ould Abdelaziz.

Le passage du général Ghazouani au « deuxième bureau », les services de renseignements militaires mauritaniens, aux alentours de 2005, l’a rapproché de ces confrères marocains. Après sa nomination en 2008 à la tête de l’état-major de l’armée, il a ensuite été à la manœuvre pour calmer le jeu lors des différentes tensions diplomatiques avec le royaume chérifien – notamment après les propos du secrétaire général de l’Istiqlal, Hamid Chabat, qui avait déclaré en 2016 que la Mauritanie était un territoire marocain. Dès fin 2018, celui qui était devenu ministre de la Défense s’est également rendu au Maroc pour rencontrer les principaux responsables sécuritaires du voisin du nord, recevant la bénédiction du président Aziz pour se présenter comme son dauphin.

À Nouakchott, les analystes et les diplomates se posent désormais tous une même question : va-t-on enfin assister à une visite de haut rang entre les deux pays ? Ghazouani pourrait-il aller à Rabat pour rencontrer Mohammed VI ? Ou ce dernier pourrait-il se déplacer en Mauritanie ? Il ne s’y est jamais rendu au cours des deux mandats de Mohamed Ould Abdelaziz.

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