L’économie sociale cherche une reconnaissance européenne

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Distribution alimentaire par le Secours populaire à Strasbourg, le 12 décembre 2020.

Ils ont un rôle à jouer dans la reprise et espèrent faire entendre leur voix. Mercredi 26 et jeudi 27 mai, les acteurs européens de l’économie sociale se réunissent (en partie virtuellement) à Mannheim, en Allemagne, sous l’égide de la Commission européenne. Objectif : se coordonner et mettre des propositions sur la table, en amont du plan d’action que Bruxelles doit présenter à la fin d’année pour renforcer le secteur. Car si celui-ci compte 9 % des emplois européens, il est relativement mal connu. « Ses contours sont un peu flous vus de l’Union européenne car les statuts juridiques varient beaucoup selon les pays : nous avons besoin d’une définition commune », explique Benoît Catel, directeur général du Crédit coopératif, l’un des représentants tricolores du secteur.

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La France est l’un des pays où il est le plus structuré, notamment depuis la loi du 31 juillet 2014, qui lui a fourni un véritable statut juridique. « L’économie sociale et solidaire » (ESS), telle qu’on l’appelle chez nous, recouvre des structures dont le fonctionnement repose sur la solidarité et l’utilité sociale. Elles ont un mode de gestion participatif et une recherche de profits limitée. On les retrouve dans tous les domaines d’activité, sous plusieurs formes juridiques : associations, mutuelles, coopératives, fondations et entreprises sociales à statut commercial.

Une mosaïque disparate

En France, le secteur est né au XIXe siècle, avec l’apparition des sociétés de secours mutuel. Il regroupe aujourd’hui des entités aussi variées que le groupe Up (ex-groupe Chèque Déjeuner), l’Institut Curie, la Macif, les associations comme Emmaüs et le Secours populaire ou encore les coopératives agricoles et de commerçants.

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Seulement voilà : parce qu’elles ne recherchent pas le profit, ces structures ont plus de mal que les entreprises traditionnelles à trouver des financements, en particulier auprès des fonds d’investissement. En Europe, le secteur est une mosaïque très disparate, avec de grandes spécificités historiques et culturelles nationales, parfois difficile à rassembler sous une même étiquette. Dans certains pays, il se limite aux associations de lutte contre la pauvreté ; dans d’autres, il est surtout représenté par les banques coopératives et il est très peu développé en Europe de l’Est. La Commission, elle, en retient une définition restreinte, excluant une grande partie des coopératives et des mutuelles.

Beaucoup voient dans la transition écologique l’occasion de renforcer le secteur

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