Le “violeur à la montre” devant les assises du Val-d’Oise

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L’accusé avait été arrêté en décembre 2016, treize ans après la première agression.

Il doit son surnom de “violeur à la montre” à un mode opératoire: isoler sa victime au prétexte de vouloir récupérer une montre coincée sous une pierre. Un homme de 38 ans est jugé à partir de ce lundi pour des viols et des agressions d’adolescentes et jeunes femmes. Son procès doit durer deux semaines devant la cour d’assises du Val-d’Oise. La plupart des parties civiles étant mineures au moment des faits, les débats sont susceptibles de se tenir à huis-clos.

Douze agressions 

L’accusé avait été arrêté en décembre 2016, treize ans après la première agression. Il avait alors 23 ans et la première des douze victimes qui lui sont attribuées en avait 12. Elle avait relaté qu’un homme voulant de l’aide pour retrouver sa montre l’avait entraînée dans un parking isolé et agressée sexuellement.
    
Des plaintes similaires sont recensées dans le Val-d’Oise et les Yvelines, mais aussi l’Oise et le Nord. Certaines adolescentes et jeunes femmes dénoncent des viols. Le stratagème de la montre, souvent utilisé, et l’ADN permettent de rapprocher les dossiers, centralisés à Pontoise. 
    
Les enquêteurs de l’Office central pour la répression des violences aux personnes et la police judiciaire de Cergy finissent par interpeller l’accusé en 2016, aiguillés par le témoignage d’une voisine d’une victime, qui se souvient l’avoir entendue dire qu’elle avait reconnu son agresseur dans le campement de gens du voyage de son père. 
    
La victime en question, 34 ans aujourd’hui, affirme n’avoir “jamais dit ça”, mais c’est “grâce à ce témoignage qu’on l’a retrouvé”, souligne son avocate Stéphanie Grandjean.

Les victimes face à leur agresseur

Sans casier judiciaire, père d’un garçon, le suspect vit alors en couple et se déplace régulièrement dans la moitié nord de la France pour des travaux d’élagage ou de nettoyage de façades.
    
Il reconnaît rapidement une partie des faits, expliquant avoir cédé à des “pulsions” jusqu’en 2007, quand il a commencé à fréquenter des prostituées. 
    
Une agression contre une adolescente de 12 ans qui avait réussi à se dégager en 2015 lui est pourtant imputée. L’avocat de la jeune fille, Me Christian Gallon, est persuadé que l’accusé “allait faire la même chose qu’avec les autres”.

Pour Me Caty Richard, avocate d’une partie civile âgée 14 ans lors de son agression, le procès donne aux victimes la “possibilité de se retrouver face à celui qui a été pendant longtemps un fantôme”. “C’est important pour elles de l’entendre reconnaître les faits”, ajoute-t-elle. 

L’avocat de la défense, Me David-Olivier Kaminski n’a pas souhaité s’exprimer avant l’ouverture des débats.

Avec AFP

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