Le vignoble canadien d’Osoyoos Laros « cultive sa touche française »

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Propriétaire d’Osoyoos Larose, dans la vallée de l’Okanagan, la famille Merlaut s’est lancé le défi d’y produire des vins sur le modèle des grands crus de bordeaux.

Par Publié le 09 septembre 2019 à 01h37

Temps de Lecture 5 min.

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Dans la Vallée de l’Okanagan en Colombie-Britannique, l’ours noir est loin d’être rare. Ils viennent vendanger à leur façon au mois d’août.
Dans la Vallée de l’Okanagan en Colombie-Britannique, l’ours noir est loin d’être rare. Ils viennent vendanger à leur façon au mois d’août. OSOYOOS LAROSE

« J’ai vu de grosses traces d’ours dans le vignoble », lance, tout ­excité, Michael Kullmann à Caroline Schaller. Le premier est chef de culture chez Osoyoos ­Larose. La seconde fait le vin, en plus de diriger la propriété viticole. Ce domaine-phare de la vallée de ­l’Okanagan (Colombie-Britannique), dans l’ouest canadien, appartient au groupe ­français Taillan, et produit parmi les vins les plus ­réputés du pays.

Apercevoir des ours noirs dans les rangs de vigne d’Osoyoos Larose est loin d’être rare, surtout au mois d’août. Ils viennent vendanger à leur façon, « commençant par le malbec et continuant avec d’autres cépages », explique en souriant Caroline Schaller. L’œnologue toulousaine, qui a roulé sa bosse en Californie, au Chili, puis treize ans durant au domaine d’En Ségur, dans le Tarn, a débarqué en terres canadiennes, chez Osoyoos ­Larose, en 2017.

Sol sablonneux

Nous montons dans son pick-up et empruntons un chemin caillouteux au-dessus de la propriété. Le regard embrasse le sud de la ­vallée de l’Okanagan, unique désert canadien. Le majestueux lac Osoyoos s’étire sous nos yeux. Tout près, l’Etat de Washington, aux Etats-Unis, dessine l’ultime frontière méridionale de cette riche vallée plantée de vergers et de vignes.

A 300 mètres d’altitude, sur la rive ouest du lac, le vignoble est surmonté de buissons où la sauge sauvage est reine, puis de roc nu. Les rangs de vigne occupent un plateau en ­légère pente vers le lac, sur un sol sablonneux ­parsemé de galets roulés aux abords envahis d’arbres fruitiers. Le domaine de 32 hectares paraît bien petit dans l’immensité de ce ­décor de carte postale.

« C’est mon oncle qui a choisi ce site en ­survolant la vallée en hélicoptère », raconte Raphaël Merlaut, négociant bordelais nommé président d’Osoyoos Larose en mai. Il fait désormais la navette entre Bordeaux et Osoyoos pour surveiller les intérêts de la ­famille, propriétaire de Taillan et de ­châteaux bordelais prestigieux comme Gruaud Larose, Citran et Chasse-Spleen.

Grandes espérances

En 1998, la famille Merlaut s’allie à l’agence canadienne Vincor. « Tout était à faire, confie Raphaël Merlaut. Et c’est ce qui nous a plu : donner naissance à un vignoble franco-canadien d’excellence. » Déjà, la vallée de l’Oka­nagan concentre les grandes espérances ­viticoles en Amérique du Nord. Le pari ­commun est un « acte de foi dans son potentiel », ­poursuit-il.

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