le SPD sauve les meubles lors des élections à Hambourg, les Verts doublent leur score

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Le maire sortant Peter Tschentscher célèbre la victoire des Sociaux Democrates (SPD) lors des élections régionales, à Hambourg, dimanche 23 février.
Le maire sortant Peter Tschentscher célèbre la victoire des Sociaux Democrates (SPD) lors des élections régionales, à Hambourg, dimanche 23 février. CHRISTIAN MANG / REUTERS

Les sociaux-démocrates allemands (SPD) ont eu peu d’occasions, ces dernières années, de fêter des victoires. Dimanche 23 février, c’est avec un grand soulagement qu’ils ont pris connaissance des résultats des élections régionales à Hambourg, où ils ont obtenu 39 % des voix, selon un comptage quasiment définitif. Certes, cela représente un recul d’environ 6,5 points par rapport à 2015, mais au moins le SPD est-il parvenu, cette fois, à se maintenir en pole position dans une de ses places fortes : après avoir été pour la première fois devancés par les conservateurs à Brême, en mai 2019, et après s’être fait ravir la mairie de Hanovre par Les Verts, six mois plus tard, les sociaux-démocrates conservent leur bastion de Hambourg, qu’ils dirigent pratiquement sans interruption depuis la fin de la guerre.

Cette victoire du SPD, due essentiellement au bilan du maire sortant, Peter Tschentscher, jugé positif par 67 % des électeurs de Hambourg, et de son prédécesseur Olaf Scholz, l’actuel vice-chancelier et ministre fédéral des finances, ne doit toutefois pas faire illusion : dimanche, ceux qui avaient le plus de raisons de jubiler étaient Les Verts. Avec un peu plus de 24 % des voix, ceux-ci doublent leur score de 2015. S’ils avaient un temps espéré faire mieux – en janvier, un sondage les avait placés à égalité avec le SPD –, les écologistes ont une fois de plus confirmé, dimanche, qu’ils sont la force politique bénéficiant actuellement de la plus grande dynamique en Allemagne.

Katharina Fegebank (à gauche) se satisfait des bons résultats des Verts pour lesquels elle était candidate aux élections régionales, à Hambourg, dimanche 23 février.
Katharina Fegebank (à gauche) se satisfait des bons résultats des Verts pour lesquels elle était candidate aux élections régionales, à Hambourg, dimanche 23 février. Kay Nietfeld / AP

A Hambourg comme ailleurs, leur progression tient à trois facteurs principaux. Le premier est l’intérêt grandissant des électeurs pour la protection du climat, cité par 79 % des personnes interrogées comme un élément déterminant de leur choix, selon un sondage réalisé à Hambourg avant le scrutin. Le deuxième est la bonne image de leurs candidats, en l’occurrence Katharina Fegebank, âgée de 42 ans, considérée comme une personnalité plus chaleureuse et accessible que le maire social-démocrate sortant, dont elle était la première adjointe. Troisième facteur du succès des Verts : leur capacité à attirer les déçus des grands partis : dimanche, les écologistes auraient ainsi gagné 32 000 électeurs ayant voté pour le SPD en 2015 et 11 000 parmi ceux ayant donné à l’époque leur voix à l’Union chrétienne-démocrate (CDU), selon l’institut Infratest dimap.

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« C’est un jour douloureux pour la CDU »

La CDU, justement. Avec 11,2 % des suffrages (– 4,7), deux points de plus seulement que le parti de gauche Die Linke, les conservateurs sont les grands perdants du scrutin. La CDU n’avait jamais obtenu un score aussi faible lors d’un scrutin régional depuis leur déroute de 1951 dans le Land de Brême (9 %). « C’est un jour douloureux pour la CDU », a commenté Paul Ziemiak, le secrétaire général du parti, dimanche soir, avant d’expliquer : « Ce qui s’est passé en Thuringe et toutes les discussions que cela a provoqué n’a pas aidé la CDU c’est le moins qu’on puisse dire à faire campagne à Hambourg », a-t-il déclaré, faisant allusion au tollé provoqué par l’élection du candidat du Parti libéral démocrate (FDP) à la tête de la Thuringe, le 5 février, grâce aux voix de la CDU et du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). Un vote qui a poussé la « dauphine » désignée de Mme Merkel à la tête de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, à renoncer à briguer sa succession à la chancellerie lors des prochaines législatives, prévues à l’automne 2021.

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