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Je suis venue
Mais j’ai décidé de ne pas entrer
Car c’était difficile pour moi
D’accepter de te voir
Étendu sur un canapé
Toi qui étais si jeune, si insouciant et si gai,
Tu faisais désormais partie de mon passé
Je n’ai pas franchi la porte d’entrée
Car je voulais garder
Le souvenir de ton visage parfait
Plus tard alors que j’étais dehors
En train de pleurer
On t’a mis dans un cercueil.
Toi qui aimais la liberté
On te renfermait
Je voulais crier… leur dire de te laisser
Mais je n’ai rien fait
Car je voulais garder
Le souvenir de ton visage parfait.
Puis on s’est dirigé
Vers un lieu sacré
Des fleurs parsemées
Des visages crispés
Des yeux gonflés
Un prêtre venu te donner ton dernier sacrement.
Je me suis arrêtée aux portes du cimetière
Je ne voulais pas les voir t’enterrer
Car je voulais garder
Le souvenir de ton visage parfait.
En retournant chez moi
Alors que je passais sur un chantier abandonné
Mes yeux se sont posés sur une bande
De jeunes délurés
Certains riaient à gorge déployée
Certains étaient tombés sur le sol mouillé
Ce qui m’a interpellé
Chez eux, c’était leur insouciance
Face au danger qui les guettait
Un danger qu’il s’injectait
Un danger qu’il respirait
Un danger qui t’a pris ta liberté
Je me suis détournée d’eux
Oui, car je voulais garder
Le souvenir de ton visage parfait
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