Le Sénat, l’autre enjeu démocrate pour 2020

0
134

[ad_1]

L’ex-gouverneur du Colorado John Hickenlooper, qui s’est retiré jeudi de la course à la Maison Blanche, a dit « réfléchir sérieusement » à une candidature à la chambre haute.

Par Publié le 16 août 2019 à 00h28 – Mis à jour le 16 août 2019 à 00h29

Temps de Lecture 3 min.

Article réservé aux abonnés

John Hickenlooper, à Des Moines, Iowa, le 10 août.
John Hickenlooper, à Des Moines, Iowa, le 10 août. Charlie Neibergall / AP

L’ancien gouverneur démocrate du Colorado John Hickenlooper a annoncé, jeudi 15 août, se retirer de la course à l’investiture présidentielle de 2020. Affligé par des mesures d’intentions de vote dérisoires et par une faiblesse à collecter des fonds de campagne, il ne semblait pas capable d’atteindre les minimums requis édictés par son parti, dans ces deux domaines, pour participer au troisième débat prévu à la mi-septembre. Un premier candidat, Eric Swalwell, élu de la Chambre des représentants (Californie), avait jeté l’éponge début juillet.

Après deux premiers forums étirés sur deux soirées compte tenu du nombre historique de candidats (24), cette troisième édition s’annonce plus délicate pour une demi-douzaine de prétendants qui n’ont pas obtenu jusqu’à présent les seuils plus exigeants (au moins 2 % des intentions de vote dans quatre sondages considérés comme fiables, et 130 000 donateurs dans au moins 20 Etats). Seuls neuf candidats sont pour l’instant sélectionnés : Joe Biden, Bernie Sanders, Elizabeth Warren, Kamala Harris, Pete Buttigieg, Cory Booker, Amy Klobuchar, Beto O’Rourke et l’homme d’affaires Andrew Yang.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Etats-Unis : Joe Biden s’impose au centre lors du deuxième débat de la primaire démocrate

La décision de John Hickenlooper pourrait rapidement s’accompagner d’une candidature pour un siège au Sénat dans son Etat du Colorado occupé actuellement par un républicain. Il a indiqué jeudi dans la vidéo dans laquelle il a annoncé son abandon « y réfléchir sérieusement ».

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Dans l’Iowa, les électeurs démocrates sont las de la profusion de candidats

L’enjeu du contrôle du Sénat

La profusion d’ambitions pour l’investiture présidentielle a en effet masqué jusqu’à présent une faiblesse démocrate à propos d’un enjeu important pour le futur occupant de la Maison Blanche dans l’hypothèse d’une éventuelle défaite de Donald Trump : le contrôle du Sénat.

Contrairement au renouvellement partiel de 2018, très difficile pour le Parti démocrate qui a perdu à cette occasion un total net de deux sièges, celui de 2020 s’annonce moins délicat pour le Parti républicain qui compte aujourd’hui 53 élus sur 100. Il ne remet en jeu que deux sièges dans des Etats gagnés par la démocrate Hillary Clinton : le Colorado et le Maine où la sortante, la modérée Susan Collins, est solidement implantée. Le Grand Old Party peut en outre envisager de reprendre le siège perdu en 2017 dans son bastion de l’Alabama par un candidat controversé poursuivi par des accusations de harcèlement sexuel.

Pour redevenir majoritaires au Sénat, les démocrates ont besoin de trois sièges s’ils remportent également la Maison Blanche (le vice-président y dispose du droit de vote qui permet de départager la haute assemblée) et de quatre dans le cas contraire. Les opportunités ne sont cependant pas légion et se limitent pour l’instant au Colorado, à la Caroline du Nord, très disputée en 2014, à la Géorgie et à l’Arizona.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: