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A la faveur de la convention démocrate (17-20 août), qui a intronisé Joe Biden comme le candidat de son parti pour la présidentielle du 3 novembre, Le Monde a relancé son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale au monde.
Le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnel, a pris la parole au cours de la convention qui a investi Donald Trump pour l’élection du 3 novembre en attirant l’attention sur l’autre enjeu de cette journée : le contrôle de la chambre haute du Congrès. Selon les estimations des experts de la carte électorale américaine, le Parti démocrate, à moins d’un raz de marée en faveur du président sortant, semble bien placé pour conserver sa majorité à la Chambre des représentants. Le Sénat, en revanche, apparaît plus disputé.
Le Parti républicain y dispose d’une avance de trois sièges. Il compte en effet 53 élus contre 45 démocrates et deux indépendants qui votent régulièrement avec ces derniers, Angus King (Maine) et Bernie Sanders (Vermont). Pour renverser la situation, les démocrates doivent donc conquérir quatre sièges, ou bien seulement trois si la sénatrice Kamala Harris, colistière de Joe Biden, est élue vice-présidente et donc présidente du Sénat. Le détenteur de ce poste (qu’aucune femme n’a occupé jusqu’à présent) dispose en effet du privilège par son vote de surmonter un blocage d’une chambre haute divisée en deux blocs de 50 voix.
Le renouvellement partiel qui s’annonce est légèrement favorable aux démocrates. Ils s’attendent certes à perdre un siège remporté par surprise en 2017 dans un bastion républicain, l’Alabama, pour achever le mandat laissé par Jeff Sessions, devenu ministre de la justice de Donald Trump. Mais ils misent sur le Colorado, solidement démocrate, pour effacer cette perte. Leurs espoirs reposent ensuite sur des sièges disputés dans trois Etats : l’Arizona, où ils ont déjà gagné un poste en 2018, la Caroline du Nord, où le sortant républicain Thom Tillis l’avait emporté de justesse en 2014, et le Maine, un autre Etat démocrate où la sénatrice républicaine Susan Collins, centriste, pourrait faire les frais de la polarisation entretenue par Donald Trump.
Les espoirs démocrates ne se limitent cependant pas à ces Etats. Le gouverneur démocrate du Montana, Steve Bullock, qui ne se représente pas, tente sa chance pour un siège remis en jeu. La sénatrice républicaine sortante de l’Iowa, Joni Ernst, élue en 2014, est également sous la pression de son adversaire démocrate. La double élection de Géorgie, théâtre d’une bataille particulièrement disputée pour le poste de gouverneur, en 2018, est également suivie de près.
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