le russe Gazprom accepte de payer 2,9 milliards de dollars à son partenaire ukrainien

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Le ministre ukrainien de l’énergie, Oleksiy Orzhel (à gauche) et le PDG de l’entreprise publique gazière Naftogaz Yuriy Vitrenko lors d’une conférence de presse, samedi 21 décembre à Kiev.
Le ministre ukrainien de l’énergie, Oleksiy Orzhel (à gauche) et le PDG de l’entreprise publique gazière Naftogaz Yuriy Vitrenko lors d’une conférence de presse, samedi 21 décembre à Kiev. GENYA SAVILOV / AFP

Le géant gazier russe Gazprom a annoncé, samedi 21 décembre, avoir accepté de payer 2,9 milliards de dollars (2,6 milliards d’euros) à son équivalent ukrainien Naftogaz pour mettre fin à un long bras de fer judiciaire devant les juridictions internationales. Moscou et Kiev ont trouvé cette semaine un accord sur la prolongation du transit du gaz russe vers l’Europe, qui expirait le 31 décembre.

Dans le cadre de cet accord, le patron de Gazprom Alexeï Miller, cité par les agences russes, a annoncé que son groupe avait accepté de payer l’amende de 2,6 milliards de dollars (2,9 milliards avec les pénalités) à laquelle l’avait condamné la cour d’arbitrage de Stockholm en février 2018. Selon Alexeï Miller, Naftogaz s’est engagé en échange à abandonner toutes les autres poursuites judiciaires engagées devant les juridictions internationales.

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Un conflit ouvert depuis 2014

« Naftogaz recevra 2,9 milliards de dollars » avant la fin de l’année, s’est réjoui au cours d’une conférence de presse à Kiev le ministre ukrainien de l’énergie, Oleksiy Orjel, confirmant que Naftogaz abandonnerait ses autres poursuites.

La cour d’arbitrage de Stockholm avait été saisie dans ce dossier aux multiples facettes après l’arrivée au pouvoir en Ukraine de dirigeants pro-occidentaux en 2014. La condamnation était censée solder tous les contentieux entre Gazprom et Naftogaz, mais d’autres s’étaient rajoutés ensuite à mesure que les relations entre Kiev et Moscou plongeaient.

Oleksiy Orjel a également dévoilé samedi les détails de l’accord de transit gazier conclu cette semaine, qui doit être définitivement signé avant le 29 décembre. Celui-ci portera sur cinq ans et « le volume minimum garanti sera de 65 milliards de mètres cubes la première année et de 40 milliards les quatre années suivantes », a expliqué le ministre ukrainien de l’énergie.

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Des négociations trilatérales entre Kiev, Moscou et l’Union européenne se sont tenues jeudi à Berlin et vendredi à Minsk (Biélorussie) pour parvenir à cet accord. Il permet d’éviter une nouvelle guerre du gaz, qui avait marqué les relations entre l’Ukraine et la Russie dans les années 2000. Le contrat en vigueur avait lui-même été signé à l’issue d’une précédente crise gazière, qui avait affecté les approvisionnements européens début 2010.

Si l’Europe reste très dépendante du gaz russe (35 % de sa consommation), elle l’est beaucoup moins du transit ukrainien, qui a diminué de 40 % ces quinze dernières années avec la construction de gazoducs contournant l’Ukraine.

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