le Royaume-Uni aligne enfin sa réponse sur le reste des pays européens

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Boris Johnson à la Chambre des communes à Londres, le 18 mars.
Boris Johnson à la Chambre des communes à Londres, le 18 mars. JESSICA TAYLOR / AFP

Fin de l’exception britannique : Boris Johnson a annoncé lors de sa conférence de presse désormais quotidienne, mercredi 18 mars, que les écoles anglaises fermeraient vendredi 20 mars après les classes, alors que le nombre de décès dus au coronavirus a progressé de 30 % dans le pays en vingt-quatre heures, passant à 104 morts.

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La situation n’était plus tenable : un peu plus tôt dans la journée, l’Ecosse et le Pays de Galles avaient déjà annoncé la fermeture de leurs écoles et crèches pour vendredi. Et en Irlande du Nord, les autorités étaient de plus en plus partagées, alors que l’Irlande avait, elle, pris cette décision dès lundi, comme de nombreux autres pays européens. « Il y a deux raisons pour lesquelles nous avons pris cette décision : la science et la réalité sur le terrain. De plus en plus d’enseignants s’isolent chez eux, les écoles s’approchent du point où elles n’ont plus assez de personnel pour tourner », a insisté Nicola Sturgeon, la première ministre écossaise. La dirigeante a laissé entendre que la fermeture pourrait durer trois mois.

Boris Johnson a confirmé pour sa part que « les examens de mai et de juin seront reportés », faisant allusion au GCSE (examen de fin de collège) et au A Level (l’équivalent du baccalauréat). « Je comprends parfaitement l’inquiétude des parents, mais nous ferons en sorte que les écoliers ne soient pas pénalisés pour le reste de leurs études et leurs diplômes », a assuré le premier ministre. Les écoles devraient rester ouvertes pour les enfants « les plus vulnérables et ceux des personnels clés ».

Ce sera aux établissements – très autonomes au Royaume-Uni – d’établir leurs critères. Par ailleurs, les écoliers bénéficiant de repas gratuits dans leurs établissements (ils sont nombreux dans un pays où la pauvreté infantile atteint les 30 %), devraient disposer d’un système national de bons d’achats, a précisé le secrétaire d’Etat à l’éducation, Gavin Williamson. L’Etat pourvoira aux frais.

Parents de plus en plus inquiets

Pourquoi avoir retardé une telle échéance, alors que les parents, de plus en plus inquiets, avaient déjà commencé à retirer leurs enfants des établissements ? « Nous décidons des bonnes choses à faire, au bon moment. Fermer les écoles n’a que peu d’impact sur la limitation de la propagation de l’épidémie, car les enfants sont bien moins vulnérables. Le conseil de nos scientifiques était donc de laisser les écoles ouvertes le plus longtemps possible pour éviter de créer une pression trop grande sur l’hôpital [leurs personnels devant s’absenter pour garder leurs enfants] », a assuré M. Johnson, flanqué de son conseiller scientifique en chef, Sir Patrick Vallance.

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