le roi Baudouin aurait entretenu une relation secrète avec sa belle-mère

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Le journal de l’ancien premier ministre belge Achille Van Acker, rendu public en mars, révèle cette liaison du monarque avec la deuxième épouse de son père, Léopold III, Lilian Baels.

Par Jean-Pierre Stroobants Publié aujourd’hui à 01h26

Temps de Lecture 4 min.

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Baudouin, son père Léopold III et Lilian Baels à Bruxelles (Belgique), en mars 1950.
Baudouin, son père Léopold III et Lilian Baels à Bruxelles (Belgique), en mars 1950. AFP

LETTRE DU BENELUX

Du roi Baudouin, les Belges ont gardé l’image d’un quasi-saint – la rumeur de sa canonisation a couru après son décès, en 1993 –, en costume de tweed, front soucieux mais regard bienveillant toujours posé sur Fabiola, la pieuse Espagnole qu’il épousa en 1960 et dont il écrira, dans ses carnets intimes, qu’elle a été « choisie par la très Sainte Vierge » pour devenir sa femme.

L’histoire corrigera-t-elle cette image ? Dans son journal, rendu public au début du mois de mars, un ancien premier ministre, Achille Van Acker, trace, en tout cas, un portrait posthume un peu différent. Ce socialiste flamand, au pouvoir entre 1945 et 1946, puis de 1954 à 1958, écrit que Baudouin entretenait une relation amoureuse secrète avec sa belle-mère, Lilian Baels, deuxième épouse de son père, Léopold III !

Monarque impopulaire

Van Acker, connu pour avoir réussi la relance économique d’une Belgique dévastée par la guerre, évoque le mois de novembre 1952. Il décrit, à l’époque, des voyages en train de nuit, vers le Tyrol et la Côté d’Azur, et des couchettes partagées. Et il parle d’un « envoûtement », dont ses ministres étaient eux aussi au courant, redoutant que cette passion présumée soit révélée au public. M. Van Acker écrit aussi avoir découvert que le roi était sur écoutes et qu’il confiait à sa belle-mère des « Je suis à vous », « Je ne vous quitterai jamais »…

Baudouin était devenu roi en 1951, à 21 ans, après l’abdication de son père, Léopold III. Ce monarque impopulaire avait rencontré Hitler à Berchtesgaden en novembre 1940 et tenté d’y obtenir des garanties pour l’indépendance future de son pays et de la dynastie. Hitler lui enverra aussi des fleurs lors de son mariage avec Lilian Baels, en décembre 1941.

La population, en Wallonie surtout, est bouleversée à l’époque. Parce qu’elle pense que le roi, qui a signé la reddition de son pays en mai 1940, ne tient aucun compte des drames qu’elle vit. Et parce que le souvenir de sa première épouse reste vivace : la reine Astrid, une Suédoise à la beauté éthérée, avait été adulée. Baptisée « la princesse des neiges », sa mort dans un accident de voiture, en 1935, devait la parer aux yeux des Belges d’une éternelle aura, façon Grace de Monaco ou Lady Di.

Dans la mémoire collective des Belges, tout l’oppose à Lilian, une roturière généralement décrite comme arriviste, colérique, méchante, voire maléfique, qui aurait eu une influence néfaste sur Léopold III. Celui-ci sera exilé par les nazis en 1944, au moment du débarquement en Normandie. Avec sa famille, il est d’abord cantonné, près de Dresde. Le parlement belge nommera un régent, son frère Charles, surtout chargé de faire profil bas pour tenter de sauver l’institution dynastique.

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