Le retrait de Michael Bloomberg parachève le réalignement démocrate autour de Joe Biden

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Michael Bloomberg n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour digérer sa défaite. Après avoir investi des centaines de millions de dollars en pure perte face à la dynamique créée par la victoire massive de Joe Biden en Caroline du Sud, le 29 février – qui s’est amplement confirmée dans les 14 Etats du Super Tuesday, mardi 3 mars –, la dixième fortune mondiale (selon Forbes) a mis un terme à sa candidature à l’investiture présidentielle démocrate mercredi matin. Michael Bloomberg a aussitôt apporté son soutien au vainqueur de la veille, l’ancien vice-président Biden.

« Il y a trois mois, j’ai présenté ma candidature à la présidentielle pour battre Donald Trump. Aujourd’hui, je me retire de la course pour la même raison : battre Donald Trump, car il est devenu clair à mes yeux que continuer aurait rendu plus difficile d’y parvenir », a-t-il déclaré dans un communiqué. Le 20 novembre 2019, il avait effectivement placé cet objectif en tête de ses motivations, avec l’ambition de « reconstruire l’Amérique ». « Je suis quelqu’un qui fait les choses et qui résout les problèmes, pas quelqu’un qui se contente de parler, quelqu’un qui est prêt à affronter les combats difficiles, et à gagner », avait-il ajouté. Les résultats de mardi soir, souvent cuisants compte tenu des sommes investies, ont montré les limites de cette ambition.

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Le « come-back » le plus spectaculaire de l’histoire électorale

En quatre jours, le camp démocrate est parvenu à faire ce dont le Grand Old Party s’était montré incapable en 2015 et en 2016 face à l’OPA inamicale de Donald Trump. Dès les mois de septembre 2015, des candidats tels que Sott Walker, alors gouverneur du Wisconsin, et Rick Perry, ancien gouverneur du Texas, avaient renoncé en mettant en garde les autres prétendants contre le danger représenté par le trop grand nombre de présents. Ces mises en garde n’avaient rencontré aucun écho, et Donald Trump, sans doute sous-estimé, avait pu s’installer au cœur des primaires républicaines avec une part relativement modeste des intentions de vote, puis des suffrages.

Au soir du Super Tuesday, au début du mois de mars 2016, trois candidats conservateurs rivalisaient encore pour prendre la tête d’un camp anti-Trump. Le sénateur Marco Rubio avait attendu une cinglante défaite dans son Etat de Floride avant d’abandonner quinze jours plus tard. Le gouverneur de l’Ohio, John Kasich, et le sénateur du Texas Ted Cruz s’étaient ensuite maintenus jusqu’au début du mois de mai, obérant les chances de voir émerger une candidature alternative face un milliardaire favorisé par le mode de scrutin propre aux républicains, qui accorde dans les Etats une forte prime en termes de délégués au vainqueur.

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