le retour Ali Bongo Ondimba programmé pour le 23 mars – JeuneAfrique.com

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Le président gabonais doit officiellement rentrer au Gabon le 23 mars, cinq mois après son hospitalisation à Riyad, selon le porte-parole de la présidence Ike Ngouoni. Ali Bongo Ondimba, en convalescence à Rabat depuis fin novembre, a déjà effectué deux retours express à Libreville. Il rentre dans un contexte complexe.


Quasiment cinq mois jour pour jour après son hospitalisation, le 24 octobre à Riyad, Ali Bongo Ondimba (ABO) sera de retour à Libreville le 23 mars. La nouvelle a été annoncée par le porte-parole de la présidence, Ike Ngouni. Le président gabonais « tient à remercier son frère, sa majesté le roi du Maroc Mohammed VI pour la qualité de son accueil et l’inestimable soutien apporté tout au long de son séjour dans le royaume chérifien », a par ailleurs déclaré Ike Ngouni, , lors d’une courte allocution.

Ce retour marque la fin d’une convalescence que le président gabonais poursuivait à Rabat depuis fin novembre. ABO avait effectué deux déplacements express à Libreville, mi-janvier pour la prestation de serment de son gouvernement, puis fin février pour une consultation avec plusieurs politiques au palais présidentiel.

Lors de ce dernier déplacement, le président, qui a alors dirigé son premier conseil des ministres depuis octobre, avait procédé à une vague de nominations dans son entourage actant notamment le départ à la retraite d’un homme clé de son entourage, en la personne de Park Sang-chul, qui s’occupait de la sécurité personnelle du président depuis plus de 35 ans, où encore le repositionnement du directeur des déplacement présidentiel, Steed Rey, nommé à l’Agence nationale de promotion des investissement.

Des changements dans les cercles proches du président qui ont contribué à alimenté les spéculations sur les luttes de clans en cours dans l’entourage d’ABO.

Rentrée de la Cour constitutionnelle

Le retour d’Ali Bongo Ondimba devrait coïncider avec la rentrée prochaine de la Cour constitutionnelle, pour laquelle aucune date n’est cependant pour l’instant fixée. Initialement prévue pour janvier, celle-ci avait été repoussée dans l’attente du retour du chef de l’État.

La Cour constitutionnelle a été fortement décriée par l’opposition, en l’absence d’Ali Bongo Ondimba. La modification d’un article, mi-novembre, pour autoriser la tenue d’un conseil des ministres sous la direction du vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou avait, notamment, provoqué une levée de boucliers des opposants.

Ali Bongo Ondimba rentre à Libreville dans un contexte politique complexe, alors que plusieurs responsables de l’opposition ont réclamé, ces derniers mois, que la vacance du pouvoir soit déclarée. Fin février, un « Appel à agir » avait été lancé par dix personnalités de la société civile et de différents partis d’opposition, dont Jean-Gasapard Ntoutoume Ayi (UN), exigeant une « clarification de la situation constitutionnelle du pays » avant le 31 mars. Un appel auquel le directeur de cabinet du président, Brice Laccruche Alihanga, a réagi mercredi 20 mars, formulant lui aussi un « appel à agir de manière concrète » et « pour le bien commun ».

Très peu d’informations ont circulé sur la santé du président depuis octobre, ce qui a alimenté les rumeurs sur les réseaux sociaux, jusqu’à l’absurde. L’une d’entre elles portaient notamment sur l’existence présumée d’un sosie du chef de l’État, ce que la présidence avait démenti publiquement.

Le président gabonais ne s’est exprimé en public qu’une seule fois depuis son hospitalisation, fin octobre, à l’occasion de son traditionnel discours de vœux du 31 décembre enregistré depuis Rabat.



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JeuneAfrique

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