[ad_1]
Des avancées entre le dirigeant du Nord, Kim Jong-un, et le président américain, Donald Trump, lors du sommet des 27 et 28 février à Hanoï, pourraient aider à concrétiser le rapprochement des deux Corées.
Article réservé aux abonnés
Avis aux amateurs sud-coréens de naengmyeon : cette spécialité de nouilles nord-coréenne pourrait bientôt être servie dans une antenne du restaurant Okryu, célèbre établissement de Pyongyang, ouverte au sud de la zone démilitarisée (DMZ). « Il y a un projet de franchise, explique Shin Myung-seob, directeur général du bureau de coopération pour la paix de la province sud-coréenne de Gyeonggi, qui longe en partie la DMZ. Les municipalités se battent pour l’accueillir. »
L’initiative se heurte pour l’instant aux sanctions imposées au Nord – « faire venir un cuisinier du Nord et transférer de l’argent reste impossible », note M. Shin – mais elle montre que la politique de rapprochement intercoréen amorcée début 2018 suscite des attentes à tous les niveaux. Or, seules des avancées lors du sommet des 27 et 28 février à Hanoï (Vietnam) entre le dirigeant du Nord, Kim Jong-un, et le président américain, Donald Trump, pourraient aider à les concrétiser.
En attendant, le Gyeonggi et la province voisine de Gangwon, qui longe également la DMZ, cherchent à exploiter au maximum les possibilités actuelles, et préparent l’avenir. « Nous avons des contacts directs, note M. Shin. Nous discutons d’aide médicale et de coopération dans l’arboriculture. »
Le gouverneur du Gyeonggi, Lee Jae-myung, s’est adjoint les services de Lee Hwa-yong, qui a travaillé dans l’administration du président Roh Moo-hyun (2003-2008) sur la politique de rapprochement intercoréen dite du « rayon de Soleil ». Il veut créer une zone économique spéciale sur la côte de la mer Jaune (ouest), à cheval sur la DMZ, accueillant des activités « liées à la quatrième révolution industrielle ».
La persévérance du président sud-coréen
La mairie de Séoul, de son côté, a des projets d’infrastructures avec Pyongyang. L’Etat dispose d’un plan de développement économique tout prêt. Les chaebols, les puissants conglomérats sud-coréens, renforcent les moyens alloués aux projets avec le Nord.
« Le regard des Coréens du Sud sur le Nord est aujourd’hui beaucoup plus positif », constate Cheong Seong-Chang, de l’institut Sejong, une évolution qu’il attribue à « la persévérance de Moon Jae-in [le président sud-coréen] et à son pacifisme ».
La première manifestation tangible du réchauffement fut la présence à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pyeongchang, en février 2018, de Kim Yo-jong, sœur de Kim Jong-un. Depuis, M. Moon ne relâche pas son effort, enchaînant les initiatives devant rendre inéluctable un rapprochement qu’il considère comme une chance unique en vue de la réunification.
[ad_2]
Source link
Have something to say? Leave a comment: