le Quai d’Orsay présente un budget en hausse

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Selon le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, 2,14 milliards d’euros doivent être consacrés en 2020 à l’APD, notamment en Afrique.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 09h56

Temps de Lecture 2 min.

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, devant l’Assemblee nationale, à Paris, le 1er octobre 2019.
Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, devant l’Assemblee nationale, à Paris, le 1er octobre 2019. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a présenté, mercredi 2 octobre, un budget en hausse de 3 %, à 5,015 milliards d’euros en 2020, jugé insuffisant par l’opposition pour atteindre l’objectif d’aide au développement affiché sur le quinquennat. Le budget du Quai d’Orsay « passe pour la première fois le seuil des 5 milliards d’euros », dont 2,87 milliards pour l’action extérieure de l’Etat et 2,14 milliards pour l’aide publique au développement (APD), a-t-il détaillé devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale. « Nous nous battons pour que l’image [du Quai d’Orsay] soit aussi reconnue financièrement, et ce budget est en augmentation comme il l’a été l’année dernière », s’est félicité le ministre.

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Côté action extérieure de l’Etat, l’accent a été mis sur la diplomatie culturelle et d’influence, avec un budget en hausse de 3 %, à 643 millions d’euros (hors dépenses de personnel), dans « un contexte de concurrence d’influence exacerbée au plan international », a relevé le chef de la diplomatie française. De son côté, le budget de l’APD va augmenter de 136 millions d’euros par rapport à 2019. « Nous avons d’ores et déjà largement redressé notre trajectoire d’APD, qui avait atteint son niveau le plus bas en 2016 », a assuré le ministre, rappelant qu’elle s’était hissée à 0,43 % du revenu national brut (RNB) en 2018, avec un objectif de 0,55 % en 2022 selon les engagements pris par le président Emmanuel Macron.

Les priorités en matière d’aide publique resteront le climat, la santé, l’éducation, la prévention des crises, l’égalité hommes-femmes et, du côté géographique, l’Afrique, a rappelé le ministre.

« Minimum syndical »

Plusieurs députés ont mis en doute la trajectoire gouvernementale visant à atteindre 0,55 % du RNB en 2022, au vu des marches franchies ces deux dernières années. « Nous sommes loin des promesses présidentielles. […] Il faudrait consentir un effort de 1,6 milliard d’euros sur les deux dernières années du quinquennat » pour y parvenir, a jugé Bérangère Poletti (Les Républicains). Qualifiant l’engagement présidentiel de « minimum syndical », Clémentine Autain (La France insoumise) a affirmé « ne pas voir le début de quelque chose qui pourrait nous rapprocher de cet objectif ». Il y va de « la crédibilité de la France », a renchéri le député communiste Jean-Paul Lecoq.

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L’aide humanitaire du ministère bénéficiera de 158 millions d’euros l’an prochain, soit 100 millions de plus qu’en 2019, a pour sa part observé Jean-Yves Le Drian. « Jamais la France, dans son histoire, n’a mobilisé dans son budget une telle somme pour l’aide humanitaire, qu’on se le dise ! Cela nous permet d’intervenir dans les cas d’urgence humanitaire, comme dans le nord-est de la Syrie », a-t-il noté.

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